Côte d’Ivoire Banny « il faut combattre les faux dozos qui s’adonnent aux crimes »

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Violation des droits de l’homme

les atteintes aux violations des droits del’Homme. Pour redorer leur blason, les chasseurs traditionnels, communément appelés dozo, ont décidé d’engager une campagne pour nettoyer les écuries d’Augias. Dans cette dynamique, ils ont été reçus hier par le président de la Commission dialogue vérité et réconciliation. Après l’entretien entre la délégation du Binkadi Djiguiya de Vandougou conduite par son président central, Coulibaly Doudjo, Charles Konan Banny a tenu à mettre les pendules àl’heure sur certaines affirmations à lui attribuées. « Ici, aucun mensonge et aucun malentendu ne passera. Je n’ai jamais accusé les dozo d’atteinte aux droits de l’homme. Je me suis fais le porte-parole de toutes les préoccupations des Ivoiriens, à commencer par le premier d’entre eux qui est le chef de l’Etat, relayées par son ministre de l’Intérieur qui a reçu à plusieurs reprises les dozo. Beaucoup de déclarations ont été faites sur la confrérie dozo. C’est un phénomène qui a été dévoyé et c’est ce qu’ils sont venus nous dire. Le ‘‘dozoya’’ est un phénomène culturel qui fait partie du patrimoine culturel immatériel de la Côte d’Ivoire. Il faut protéger les valeurs. Maintenant, tout ce qui sort de ces valeurs doit être combattu », -t-il martelé avant d’annoncer l’appui de son institution à cette association dans sa campagne. « Nous allons les aider dans la mesure de nos moyens pour sensibiliser les vrais dozo, de quelques structures auxquelles ils appartiennent. Nous allons donc les accompagner dans cette action de sensibilisation », a promis Banny. Au nom du Binkadi Djiguya de Vandougou, Soro Palougo, porteparole de la délégation, s’est voulu explicite : « Nous avons demandé àrencontrer le président de la Cdvr pour lui expliquer ce que c’est un dozo. Ensuite lui dire que le dozo n’est ni gendarme, ni policier encore moins militaire. Il n’est même pas un paramilitaire. Nous avons sollicité son aide pour qu’il nous aide à sensibiliser pour que le dozo reste dans son activité originelle, c’est-à-dire la chasse traditionnelle ». Le porte-parole des chasseurs traditionnels, au nom de Koné Noumoutchê, guide spirituel de cette confrérie à Vandougou, a indiqué que cette association va extirper tous les faux dozo de ses rangs dans les semaines à venir.

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L’Expression

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