Les sages l’ont dit, le chien ne change jamais sa manière éhontée de s’asseoir. Affi N’Guessan et ses camarades frontistes ont une fois de plus démontré à la face du monde qu’ils n’ont aucun argument pour contrarier la gestion de Ouattara. Ala vérité, le Fpi et ses cadres sont dans une logique qu’eux seuls maîtrisent. A court d’argument, ils n’ont pas d’autres choix que de tenter de réveiller les vieux démons ou de rapporter le contraire de tout ce que réalise le président Ouattara en tombant dans les invectives. Le top départ de cette campagne d’intoxication et de diabolisation a été donné dimanche passé par Alphonse Douati sur Rfi dans le cadre de l’émission ‘‘Le débat africain’’ d’Alain Fokka. Sur les quatre sujets de l’émission qui parlaient du bilan de Ouattara sur le plan de la sécurité, de la réconciliation, de la justice et de la cherté de la vie, l’ancien ministre du Commerce de Laurent Gbagbo s’est ridiculisé face à Touré Mamadou et Dagobert Banzio qui l’ont ramené à sa copie. Sur le thème de la sécurité par exemple, Douati a rapporté qu’un péril sécuritaire continue de planer sur la Côte d’Ivoire avec les Dozo et les Frci qui tirent sur tout ce qui ressemble à Gbagbo alors que tous les observateurs, y compris l’Onu, ont admis que l’indice d’insécurité a drastiquement baissé depuis 2011. Sur la cherté de la vie, le vice-président du Fpi a indiqué que les Ivoiriens sous Ouattara tendent la gamelle en réclamant Laurent Gbagbo. Dagobert Banzio qui a été ministre du Commerce lui a rappelé les émeutes de la faim où Gbagbo a fait tuer les femmes qui manifestaient aux mains nues pour réclamer la baisse des prix. En panne sèche d’arguments, Alphonse Douati donnait continuellement dans la propagande haineuse. Comme dans un jeu de rôle, le lendemain la presse bleue a rapporté le lendemain lundi que Douati a fermé la bouche à Banzio et Touré Mamadou alors qu’il a été ridiculisé sur le plateau du Rfi. A la vérité, le Fpi et ses cadres n’ont plus d’arguments pour attaquer Ouattara. La seule alternative qui s’offre à eux, c’est de noircir ce tout ce que Ouattara fait. Et comme ils savent que l’opinion a commencé à ne plus les suivre, ils cherchent à réinventer le fil à couper le beurre avec le débat suranné de l’article 35. Mais c’est peine perdue parce que les Ivoiriens qui ne sont pas myopes encore aveugles ont très rapidement tourné la page Gbagbo. Le chien aboie, la caravane passe.
KB
L’Expresssion
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.