Côte d’Ivoire football – Asec et l’Africa faut-il en rire ou en pleurer ?

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L’Africa s’enfonce dans l’abîme
13e au classement sur 14 équipes, l’Africa Sports d’Abidjan réalise le pire début de saison de son histoire en Ligue 1. Samedi, les Aiglons ont perdu leurs plumes dans le match des mal classés face à l’Asi d’Abengourou, dans l’Indénié. Ils se sont inclinés sur la plus petite des marges (1-0) et désormais ils sont dans la zone de rélégation, à trois journées de la fin de la première phase. Avec 9 points au compteur, il sera difficile pour les vert et rouge de se sauver, surtout que l’effectif est pauvre. Depuis la crise de leadership qui oppose les dirigeants, aucun bon joueur n’a envie de s’engager avec le club cher à Séri Mogador. Les supporters grognent et les nouvelles élections prévues fin janvier pour renouveler les instances du club, risquent de ne pas avoir lieu, pour d’autres dissensions au niveau des textes. L’Africa Sports d’Abidjan peine double et sa survie est plus que d’actualité. En haut du tableau, le leader, le Sewé Sport de San Pedro a connu sa première défaite de la saison, samedi, au Champroux face à l’Afad. Les Académiciens ont surpris les Portuaires (2-1) et demeurent la seule équipe invaincue en Ligue 1 après la 10e journée. Le Sewé Sport reste toutefois premier de ce championnat.
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L’Asec et l’Africa : Faut-il en rire ou en pleurer ?
L’Asec et l’Africa ne dominent plus le championnat de Côte d’Ivoire. Ils manquent de gestion mentale, et d’arguments techniques pour plaire. Il y a plusieurs années, l’Asec et l’Africa qui se partageaient les compétitions africaines, sont désormais loin de s’imposer et de se mêler à la course au titre de champion de Côte d’Ivoire. L’Asec et l’Africa ne font plus le ‘’poids’’, menacés par les portuaires de San-Pedro, et les académiciens de Djékanou, qui ont ‘’tatoué’’ eux aussi la ligue africaine, et la coupe de la Confédération africaine de football. Et c’est très clair : l’Asec et l’Africa ne font plus peur aux équipes de l’intérieur qui, désormais haussent le ton, pas forcément sur leurs installations à Abengourou, San-Pedro, Gagnoa, mais au Stade Champroux, face à l’Asec et l’Africa, qui, sont aujourd’hui pauvres en intensité technique, dans la mauvaise maitrise psychologiques de leurs matchs. Sur le moment, c’est l’Africa Sports qui connaît des temps forts, où a ressurgi une énorme échauffourée entre le comité de gestion, accompagnée d’une autre pression de la FIF, qui dans sa fausse gestion administrative, enfonce l’Africa dans sa propre gestion mentale. Quant à l’Asec, elle a perdu de sa célébrité sur le continent, et sa popularité en Côte d’Ivoire. Elle se sait incapable aujourd’hui de battre le Raja de Casablanca. Et, elle se sait également consciente qu’elle n’a plus la capacité technique nécessaire de battre facilement l’As Tanda, ou l’USC Bassam. Au fond l’Asec et l’Africa n’ont plus de ‘’coup d’éclat’’, au collectif homogène, terriblement bien ‘’assis’’ en défense et en attaque. L’Africa et l’Asec dont les individualités n’existent plus, le volume du jeu ne peut véritablement inquiéter le Club Omnisport de Bouaflé. Avec ce que j’ai vu avant, et ce que je vois aujourd’hui, je suis convaincu que le président Ouégnin ne rêve plus d’un « matériel Asec » qui « cartonnais » ses adversaires, et plus solide que tous les sondages donnaient déjà champion après le début de chaque compétition. A L’Africa, le phénomène est différent : les dirigeants et supporters connaissent bien sur le bout des doigts, la ‘’solution’’ de la crise qui secoue leur équipe. Mais, ils ne s’en écartent jamais, épiant chaque coup administratif de la Fédération ivoirienne de football. Asec et Africa … faut-il rire ou pleurer ?

Ben Ismaël
L’Intelligent d’Abidjan

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