Depuis ses premiers pas dans le monde du foot professionnel, l’attaquant créé la polémique…
20minutes.fr
Il n’est pas dit que la polémique créée en France, et dans une moindre mesure en Grande-Bretagne, par sa quenelle agite beaucoup Nicolas Anelka. En effet, le footballeur âgé de 34 ans n’en est pas, loin de là, à sa première tempête médiatique et semble même parfois rechercher les avis de gros temps. 20 Minutes vous rappelle ses principaux faits d’armes en la matière, avant la quenelle de samedi.
A 17 ans, il gagne un bas de fer contre le PSG
Jeune espoir du PSG en 1997, où il a été formé, Nicolas Anelka n’est pas encore majeur mais a assez conscience de sa valeur pour revendiquer plus de temps de jeu. Son entraîneur ne le suit pas et le joueur entame alors un bras de fer, aidé par son grand frère, pour quitter le club de la capitale et rejoindre Arsenal. Il obtiendra gain de cause.
Echec et prises de bec au Real Madrid
Après deux ans à Londres dont une dernière année très réussie, lassé par les tabloïds anglais notamment, il décide de partir. Ça tombe bien, des grands clubs lui font la cour, il choisit alors l’un des plus prestigieux, le Real Madrid. Sauf que le Parisien ne se fera jamais aux codes du vestiaire madrilène, dont les cadres le rejettent. Les médias mettent en cause son attitude arrogante et fustigent le prix de son transfert (40 millions d’euros). Pourtant dans la presse, il multiplie les déclarations tapageuses. Un jour de 2000 il refuse de s’entraîner trois jours, réclamant que l’équipe s’adapte à son jeu. La sanction tombe: suspension d’un mois et amende record (à l’époque) de 450.000 euros. Il devra s’excuser 15 jours plus tard.
Retour au PSG et gifle à un journaliste
L’attaquant français ne peut plus rester à Madrid, le PSG attire son ex-joueur pour une somme record (plus de 30 millions d’euros). Mais la greffe ne prend pas vraiment et sans faire une saison déshonorante, le joueur n’est pas le leader technique attendu. Surtout, il fait parler de lui hors des terrains, en giflant un journaliste de l’Equipe en 2001. Il est prêté à Liverpool au mercato d’hiver de la saison 2001-2002.
Il refuse une sélection et réclame des excuses à genoux du sélectionneur
Avec les Bleus, l’histoire d’Anelka est également sinueuse. Jeune espoir prometteur puis mis au ban de l’équipe, le joueur est convoqué à la dernière minute pour pallier le forfait de Sydney Govou en 2003. Il refuse de venir en sélection. Dans la presse anglaise, il explique qu’il ne veut plus jouer pour les bleus et que ne pas jouer deux coupes du monde ne l’a pas tué. Mieux, à la presse française, il dit n’envisager un retour en équipe de France qu’à la condition que Jacques Santini, le sélectionneur, s’excuse et «s’agenouille devant lui».
En Afrique du Sud, il insulte Ramond Domenech dans les vestiaires
Il parle peu mais quand il le fait… Agacé à la mi-temps de France-Mexique qui lui demandait de changer son jeu, Nicolas Anelka l’insulte tout bonnement devant le vestiaire. Il est exclu du groupe et écope de 18 matchs de suspension, ce qui le laisse «mort de rire». Cette exclusion du groupe entraîne l’un des plus tristes et grotesques épisode de l’équipe de France: le grève du bus à Knysna.
Angleterre : La célébration polémique de… par le10sport
Anelka, une quenelle « en dédicace » à Dieudonné
Le Point.fr
En imitant le geste controversé popularisé par l’humoriste, le footballeur reste fidèle à sa réputation de provocateur, alors que sa carrière est en déclin.
Nicolas Anelka fait une « quenelle » de Dieudonné sur le terrain de West Ham, le 28 décembre 2013 Nicolas Anelka fait une « quenelle » de Dieudonné sur le terrain de West Par Antoine Grenapin
Nicolas Anelka, enfant terrible du foot français, a ajouté samedi un nouvel épisode à la longue liste de ses provocations en célébrant un de ses deux buts du jour par une « quenelle » dédiée à l’humoriste controversé Dieudonné. Le buteur de 34 ans, qui n’avait plus autant défrayé la chronique depuis ses fameuses insultes au sélectionneur des Bleus Raymond Domenech en 2010 en plein Mondial, a donc replongé avec ce geste assimilé à un salut antisémite par certains, à simple bras d’honneur anti-système selon d’autres. Celui-ci, un bras tendu vers le bas et l’autre croisé à travers la poitrine, a été popularisé par Dieudonné.
« Ce geste était juste une spéciale dédicace pour mon ami humoriste Dieudonné », s’est ensuite justifié en français et en anglais sur son compte Twitter le joueur, auteur d’un doublé qui a permis à WBA de faire match nul contre West Ham (3-3). La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a rapidement réagi sur Twitter également qualifiant « le geste d’Anelka (de) provocation choquante, écoeurante ». « Pas de place pour antisémitisme et incitation à la haine sur terrain de foot », a-t-elle ajouté. « Nico » n’en est pourtant pas à son coup d’essai, et son passé, agité aussi bien dans ses nombreux clubs où il est rarement resté qu’en sélection, avec laquelle il a inscrit 14 buts en 69 sélections, ne plaide pas pour lui.
Caractériel ou timide ?
Caractériel pour les uns, timide pour les autres, Anelka, qui a quitté son club formateur, le PSG, à 17 ans car il estimait ne pas jouer assez, revendique depuis des années un statut de joueur incompris. Après avoir percé à Arsenal, le joueur a ensuite rejoint en 1999 le Real Madrid. Rapidement en conflit ouvert avec les cadres madrilènes, il est ensuite revenu au PSG avec un transfert astronomique. La greffe n’a pas pris, et Anelka a alors ensuite enchaîné les épisodes plus ou moins longs dans de nombreux clubs, marquant une préférence certaine pour l’Angleterre avec cependant une aventure en Turquie.
Écarté au dernier moment du Mondial 98, Anelka a remporté l’Euro 2000 avec les Bleus, mais après avoir posé en 2003 comme condition à un retour que le sélectionneur Jacques Santini s’agenouille pour lui présenter ses excuses, il a attendu 2005 pour retrouver les Bleus, ses prestations en club et le soutien de certains cadres de l’équipe nationale le rendant alors incontournable. Provocateur dans ses rares interviews, Anelka est allé trop loin en Afrique du Sud en insultant publiquement dans le vestiaire le sélectionneur qui lui demandait de changer son jeu. Renvoyé de l’équipe, il a ensuite été suspendu 18 matches. Le lendemain, il avait accueilli cette sanction en se déclarant « mort de rire » et en taxant de « clowns » les dirigeants de la Fédération.
Sur le déclin à Chelsea, Anelka s’était exilé à Shanghai en Chine en janvier 2012, contre la promesse d’un contrat très rémunérateur. Mais son club s’était alors enfoncé dans les profondeurs du classement, et Anelka a même rempli un temps les fonctions d’entraîneur-joueur. Un an plus tard, il avait rejoint en prêt la Juventus Turin pour cirer le banc pendant six mois avant de s’offrir un énième rebond en Angleterre à l’occasion de son 12e transfert. Avant son nouveau dérapage du jour, sa dernière prise de position l’avait amené à défendre Samir Nasri et à justifier le comportement de l’autre enfant terrible du foot français ces dernières années, qui avait insulté à deux reprises des journalistes lors de l’Euro 2012.
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