Affaire « Pas de super Ebony 2013 »
Salut à tous. je voudrais juste signaler aux uns et aux autres que « L’Eléphant Déchaîné » ne participe pas à l’Ebony depuis sa création voilà maintenant deux ans. Pour la simple raison que les critères déterminés pour participer à ce « concours » l’élimine d’office parce qu’il ne s’intéresse qu’à un seul genre, l’investigation (enquête ou dossier). Or, pour participer à l’Ebony, il faut être dans les trois grands genres, l’enquête ou dossier, l’interview et le reportage (condition cumulative). Ceux qui lisent « L’Eléphant Déchaîné » savent qu’il ne fait pas d’interviews et de reportages classiques. L’année dernière, nous avons demandé la réforme de ce prix afin que ne soient récompensés que ceux qui font de vrais efforts, ceux qui enquêtent, ceux qui investiguent, ceux qui prennent des risques parfois et non à récompenser juste une interview, un reportage. C’est sur cette base qu’est attribué par exemple le prix Norbert Zongo au Burkina. En 2013 par exemple, à « l’Eléphant Déchaîné », nous avons produit 58 enquêtes ou dossiers, pas un seul journal ivoirien n’en a produit autant. Mais nous n’avons pas participé au prix en raisons des critères dont j’ai parlé plus haut, nous n’avons même pas été invité à assister à la cérémonie. Je tenais juste à faire cet éclairage pour que les uns et les autres n’écrivent pas, comme je le lis depuis ce matin, des choses qu’ils ne savent pas sur le compte de « L’Eléphant Déchaîné ». Merci et bonne journée à tous. Je félicite le jury présidé par le grand frère Kébé Yacouba pour son courage. L’année dernière et l’année d’avant, je pense qu’on aurait même pas dû attribuer le super Ebony parce que le niveau n’était pas aussi bon, le jury d’alors l’avait souligné. Mais on attribué ces prix par défaut et voilà où ça nous a conduits. C’est une honte pour toute la presse ivoirienne, ce qui s’est passé hier. La médiocrité gagne du terrain dans nos rangs, pour la plupart, nous ne faisons plus du journalisme dans nos rédactions qui sont devenus le prolongement des sièges des partis politiques ou sévit une classe politique tout aussi médiocre. Tous, nous devons nous remettre en cause…Parce que, contrairement aux apparences, la société ivoirienne continue de plonger dans la médiocrité…Bon après midi à tous! Et pour tous ceux qui se demandaient où j’étais passé, je m’étais juste absenté pour des raisons privées…
Thiemoko Assalé
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