Le gouvernement malien a saisi ce vendredi le Parlement, qui abrite également la Haute cour de justice, afin de traduire en justice l’ancien chef d’état Amadou Toumani Touré, « ATT », qu’il incrimine de haute trahison.
Dans leur communiqué, les autorités de Bamako reprochent à « ATT », élu en 2002, puis réélu en 2007 et chassé du pouvoir en mars 2012 par un coup d’Etat, à un mois de la fin de son mandat, de n’avoir pas assumé ses responsabilités de chef suprême des armées en « facilitant la pénétration et l’installation des forces étrangères sur le territoire national, notamment en ne leur opposant aucune résistance ».
Le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Keita, le critique aussi pour avoir « participé à une entreprise de démoralisation de l’armée caractérisée par les nominations de complaisance d’officiers et de soldats incompétents et au patriotisme douteux à des postes de responsabilité, au détriment des plus méritants entraînant une frustration qui nuit à la défense nationale ».
La faiblesse de l’ex président devant l’insurrection Touareg dans le septentrion du pays a été mise en avant par les putschistes de mars 2012, pour justifier leur coup d’Etat, qui a lui-même précipité le contrôle du nord par des extrémistes islamistes armés.
A T T réside depuis plusieurs mois au Sénégal.
BBC Afrique
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.