Le torchon brûle entre Soro, des chefs de guerre et ses bras-droits civils

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Moussa Dosso, Sidiki Konaté, Affoussy, Wattao…tournent le dos à Soro

On connaissait déjà le désamour entre Amadou Koné, ex-ministre des Forces nouvelles, aujourd’hui représentant à la Bad pour la Côte d’Ivoire. Ce qu’on ne savait pas encore, c’est que Guillaume Soro est en bisbilles aussi bien avec Sidiki Konaté, Moussa Dosso qu’Affoussiata BambaLamine. À ces cadres civils, se sont joints quelques chefs militaires dans le désaccord actuel avec le président de l’Assemblée nationale.

Concernant les chefs militaires, l’histoire des relations tumultueuses avec Zakaria Koné, estampillé depuis toujours, plus proOuattara que pro-Soro, est déjà connue de tous. Tout comme le bellicisme de Chérif Ousmane contre toute attitude anti-Ouattara de l’ex-rébellion ne sont depuis longtemps un secret pour personne. La nouveauté est que certains chefs de guerre, réputés pour être plus pro-Soro que proOuattara jurent de moins en moins par le président de l’Assemblée nationale. Avec ces chefs de guerre, il est fait état d’une question d’argent. Ceux ci réclameraient un trésor de guerre, qui serait entre les mains de Guillaume Soro. Cet argent devrait aider à résoudre les problèmes des primes des anciens combattants, et à alléger sur l’Etat ivoirien les pressions de la réinsertion et de la démobilisation. Si pour Moussa Dosso, Affoussiata Bamba-Lamine, quelques langues qui se sont déliées, ont parlé d’une divergence momentanée d’appréciation d’agenda politique ( ils auraient conseillé au PAN de ne plus mettre en place des stratégies et de ne plus songer à la présidentielle ; en se rasant chaque matin, mais plutôt de consacrer toute son énergie au succès du président Ouattara et de laisser faire les choses et le temps), par contre aucune information ne filtre au sujet des désaccords entre Guillaume Soro et Sidiki Konaté , qui dit-on représentait au moins le tiers de la force de nuisance et de pression de Guillaume Soro. Le seul désaccord qui aurait fait pour l’instant objet de médiation est celui avec Sidiki Konaté. Au delà des raisons individuelles des griefs des uns et des autres, et des problèmes particuliers avec les cadres des ex-Forces nouvelles, il est reproché à Guillaume Soro de ne pas pratiquer l’amitié, la convivialité et la fraternité vraies. Tout serait faux et très opportuniste avec lui.

Un habitué des relations entre les cadres Forces nouvelles tente une explication: « Quand Guillaume a besoin de toi, il t’appelle et fait tout pour te joindre partout où tu es, même au bout du monde ce qui fait dire à certains contradicteurs de Guillaume Soro, qu’il a visité et revisité la bible de chevet des princes étatiques qui n’est autre que le livre : « le Prince » de Nicolo Machiavelli. Mais quand il a fini, il devient inaccessible, ferme ses numéros et prends de nouveaux numéros. Aucun de ses proches ne peut alors le joindre. Ce ne sont pas tous les amis qui acceptent cela. En plus il a une cour qui dit toujours qu’il est le meilleur, et passe son temps à torpiller les autres qui émettent des réserves. Comment pouvez-vous comprendre et expliquer qu’un homme comme Sidiki Konaté puisse être en conflit avec Guillaume Soro, alors qu’en dehors d’une question d’honneur et de dignité, il n’a pas intérêt à faire la guerre avec son frère, son ami, son patron. Contrairement à Soro, Ado lui, n’oublie pas les dates d’anniversaires des enfants de ses proches, les dates de mariage des siens et sait s’inviter dans les moments de joies, comme par temps de malheurs chez ses proches et ses amis. Même aujourd’hui qu’il est devenu Président, il gère lui-même personnellement malgré ses importantes charges, certaines relations et ne les délègue à personne. C’est important ».

L’Intelligent d’abidjan
Charles Kouassi

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