LE CAP (Reuters) – Le Ghana, quart de finaliste de la Coupe du monde de football en 2010, et l’Algérie, qui n’a jamais franchi le premier tour, ont validé mardi les deux derniers billets alloués au continent africain pour l’édition 2014 au Brésil.
Battus le mois dernier par le Burkina Faso lors des barrages aller (3-2), les joueurs de Vahid Halilhodzic ont renversé la situation grâce à une courte victoire 1-0 à Blida, près d’Alger.
Cette qualification s’est jouée à la 49e minute sur un but du défenseur Madjid Bougherra qui permet à l’Algérie de disputer son deuxième Mondial de suite après près d’un quart de siècle d’éclipse au plus haut niveau, en 1986 et 2010.
Le Ghana a obtenu son billet malgré sa défaite contre l’Egypte au Caire (2-1), les « Blacks Stars » ayant fait le gros du travail le mois dernier lors du match aller qu’ils avaient largement remporté (6-1).
Les Egyptiens ont évité une nouvelle humiliation grâce à des buts d’Amr Zaki (25e) et Gedo (84e) mais ont encore une fois échoué à se qualifier pour un tournoi auquel ils n’ont plus participé depuis 1990.
Kevin-Prince Boateng a réduit le score en fin de match sans changer le cours de l’histoire (89e).
A l’exception de l’Afrique du Sud qui accueillait la précédente édition, l’Afrique enverra au Mondial les mêmes pays qu’en 2010: le Cameroun, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana et l’Algérie.
Nick Said, Simon Carraud pour le service français, édité par Jean Loup Fiévet
Le Portugal se qualifie pour la Coupe du monde grâce à un triplé de Cristiano Ronaldo
20minutes.fr
Le Portugal, grâce à un triplé de Cristiano Ronaldo, s’est qualifié pour le Mondial 2014 en battant 3 à 2 la Suède de Zlatan Ibrahimovic, auteur d’un doublé pour rien, mardi soir en barrage retour.
A l’aller, le Portugal avait gagné 1 à 0, un but déjà signé « CR7 », qui aura donc marqué quatre buts sur les deux barrages contre la Suède. Ce sera la 6e participation du Portugal à une Coupe du monde.
La Croatie y est également
La Croatie s’est également qualifiée mardi pour le Mondial 2014 en battant 2 à 0 l’Islande en barrage retour (0-0 à l’aller), mardi à Zagreb.
C’est la 4e participation à une Coupe du monde pour la Croatie après les éditions 1998, 2002 et 2006. L’Islande aurait pu devenir le plus petit pays à participer à un Mondial en cas d’exploit.
La Grèce s’est aussi qualifiée mardi avec un nul en barrage retour (1-1) en Roumanie, résultat qui se combine à sa victoire à l’aller 3-1.
C’est la troisième participation de la Grèce à une Coupe du monde après les éditions 1994 et 2010.
Mondial-2014: et Sakho expédiait les Bleus au Brésil
AFP Par Yann BERNAL
« Sakho! Sakho! » Le Stade de France a chaviré de bonheur lorsque Mamadou Sakho a poussé un Ukrainien à marquer contre son camp le troisième but des Bleus (3-0), qui effaçait le médiocre match aller (0-2) et leur offrait une place pour le Brésil.
A la 72e minute, Sakho mettait la pression sur Gusev et le contraignait quasiment à faire l’erreur fatale et tromper son gardien Pyatov. La délivrance ! Ivre de joie, Sakho fêtait ce but avec ses coéquipiers dans une mêlée digne des plus grands moments d’une équipe. Car c’en était bien un !
Le défenseur central de 23 ans (16 sélections) avait déjà ouvert la voie à l’exploit en inscrivant le premier but, dans un angle fermé (22e), son tout premier en Bleu. Il était venu célébrer avec le banc et les remplaçants, même si la joie restait mesurée dans le camp français. Il restait encore du chemin à faire.
« Ca fait plaisir de marquer, mais le plus important c’est que l’équipe s’est donnée à fond, a-t-il commenté. On a senti le public avec nous, ça nous a donné le courage dès le début. Dès que tout le monde tire dans le même sens, on voit ce que ça donne ».
Auteur, disons, d’un but et demi, Sakho a aussi permis aux Bleus d’évoluer à onze contre dix pendant presque toute la seconde période. Une altercation avec son alter ego Khacheridi avaient valu un carton jaune à chacun (45e). Et peu après la pause, le défenseur ukrainien en récoltait un second, synonyme d’exclusion (47e).
Décisif sur le plan offensif, Sakho s’est aussi montré souverain dans sa tâche, celle d’un défenseur marquant son territoire à coup d’interventions autoritaires et au gré d’un placement intelligent.
Tranchant
Ses interventions furent parfois cruciales, comme sur ce sauvetage acrobatique dans la surface devant Zozulia (45e+1), cet accès d’autorité face à Bezus bien placé pour tirer (49e) ou encore ce nettoyage d’une situation dangereuse près de la cage de Lloris (49e). Dans ce temps fort ukrainien, « Mamad' » était tranchant. Le patron.
Sakho, c’était un peu l’enfant prodigue ce mardi soir, le Parisien de naissance et de coeur, et longtemps de maillot jusqu’à ce qu’il rejoigne Liverpool en août dernier, qui revenait chez lui.
Toujours un peu plus applaudi que les autres Bleus du fait de son parisianisme assumé, il lui fallait répondre à la pression d’un match pas comme les autres, et aux exigences de l’engagement physique des Ukrainiens. Un match assez anglais en somme, un jeu physique qui n’est pas pour lui déplaire, justement.
Et s’il revenait dans la banlieue de sa ville de coeur, il revenait aussi de loin, depuis qu’Eric Abidal avait profité de son manque de temps de jeu au PSG pour retrouver l’équipe de France et une place de titulaire.
Deux gauchers qui évoluent axe gauche, c’était un de trop sur le terrain. Le déclin d' »Abi » ces dernières semaines, flagrant à Kiev vendredi dernier, a incité le sélectionneur Didier Deschamps à revenir à ses « premières amours » dans la charnière centrale, ce « Mamadou » qui avait longtemps été le pilier défensif de DD en son début de mandat.
Ils étaient sans doute loin de penser qu’ils allaient vivre une telle soirée. Mais ils l’ont vécue. Elle restera gravée, à coup sûr, longtemps dans la mémoire collective de la France du foot. Et restera une page dorée dans la carrière de Sakho.
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