Peu d’épouses de chefs d’Etat africains cumulent, à l’instar de Dominique Ouattara, un statut de grande prêtresse de l’humanitaire, conjugué à celui d’entrepreneuse totalement indépendante de son mari. De ces deux facettes, l’épouse d’Alassane Ouattara a su construire des réseaux hétéroclites où se côtoient à la fois l’élite ivoirienne, les grands patrons du CAC 40 mais aussi les personnalités du spectacle et des médias. Fondatrice du groupe immobilier AICI International, qui prospère en France et en Afrique, l’ex-assistante au Bureau des Nations unies à Abidjan, arrivée en Côte d’Ivoire au milieu des années 70 a gravi les échelons en s’imposant depuis plus de trente-cinq ans dans le sérail politique – aussi feutré que violent – de ce pays.
Outre son agence, Dominique Ouattara a développé les franchises de Jacques Dessange aux Etats-Unis, tout en dirigeant les activités africaines du groupe Radio Nostalgie. Première supportrice des ambitions présidentielles de son mari, elle retire aujourd’hui tous les bénéfices de plusieurs années de lutte. Tout en accélérant de manière significative ses différents chantiers caritatifs, comme la construction d’un hôpital à Bingerville, sa visibilité de première dame profite aussi aux différents membres de sa famille.
Eloignée des affaires pour éviter les conflits d’intérêts avec sa fonction, Dominique Ouattara a confié la gestion de ses activités commerciales à ses enfants. Histoire de mieux préparer ces derniers à lui succéder et maintenir son empire immobilier dans le giron familial.
africaintelligence.fr
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