Fulbert Ahouré (père de Murielle) “Je n’ai jamais abandonné ma fille”

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Très souvent ignoré lors des différentes présentations de sa fille, Fulbert Kouassi Ahouré ne s’en offusque point. Mieux, il se dit heureux et fier de sa fille.

Il n’y a pas beaucoup de gens qui savent que vous êtes le géniteur de Murielle, cela ne vous gêne-t-il pas ?

Ah bon ? Pourtant, je n’ai jamais abandonné ma fille. Il n’y a aucun problème. Murielle est ma fille. Je l’aime beaucoup. Nous ne nous sommes jamais quittés. Elle vit certes avec sa mère, c’est un choix, mais je ne la délaisse pas. Nous nous appelons régulièrement et je suis sa progression. Je voudrais saisir l’opportunité que vous m’offrez pour dire grand merci à tous ceux qui ont contribué à son épanouissement. Je pense à sa mère, mais également au général Doué, son époux qui a adopté ma fille. Merci surtout au Chef de l’Etat qui a décidé de mettre les moyens pour l’aider à atteindre son objectif qui est de remporter, un jour, une médaille d’or aux Jeux olympiques et aux championnats du monde. Je m’en voudrais de ne pas traduire toute ma gratitude aux populations du Sud-Comoé, aux Ivoiriens, à tous ceux qui prient le Tout-Puissant pour qu’elle continue sur sa belle dynamique.

A quoi répond cette manifestation à Bonoua ? C’est juste que le peuple Abouré Ogoua Ehivet-Vlê, ses parents de Bonoua, sont contents de ses performances. Ils estiment que ses grandes qualités d’athlète et son succès rejaillissent sur tout le peuple et ont décidé de la magnifier. Nous n’y avons pas vu d’inconvénient.

Qu’est-ce que cela vous fait de voir votre fille adulée par tout un peuple ?

Cela me va droit au cœur. Aujourd’hui, Murielle a remporté deux médailles d’argent aux championnats du monde. Demain, ce sera la médaille d’or. Elle en est capable et c’est cette étape que nous attendons.

Le porte-parole des Noudjou-Baoulé, votre classe d’âge, révélait, lors de la cérémonie, que votre fille n’avait pas volé son talent pour le sport. Etiez-vous un sportif ?

En effet, on peut le dire. Je ne dirais pas que j’ai été un grand sportif. Comme tous les jeunes, j’ai joué au handball et fait de l’athlétisme à l’école et à l’université où j’ai évolué à l’Abidjan université club (Auc), entre 1975 et 1979. Contrairement à Murielle, je faisais du triple saut. Cependant, il faut dire que ce n’est pas la même époque. Il fallait privilégier les études.

INTERVIEW RÉALISÉE À BONOUA PAR PAUL BAGNINI

Fraternité Matin

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