(Xinhua)
Plusieurs éléphants ont été tués par des hommes armés dans la réserve du mont Péko (ouest), ont indiqué lundi des habitants de la localité de Bagohouo à Xinhua.
A en croire ceux-ci, des villageois ont été « sidérés » de voir des pachydermes criblés de plusieurs balles, et leus défenses emportées.
« Ces derniers jours, des braconniers multiplient des attaques nocturnes contre les éléphants. Nous avons déjà alerté des autorités forestières sur la présence d’individus armés dans la clairière où les éléphants se retrouvent souvent pour boire », a confié Gaspart Guéi, un habitant.
« Sur une population de plusieurs dizaines d’éléphants il y a quelques années, il n’en reste plus aujourd’hui que trois seulement », a déploré le visage marqué Benoît Yrou, un autre villageois.
Pour ceux-ci, l’intrusion des hommes armés occupant illégalement le parc menace de manière sérieuse la survie des derniers pachydermes.
Le parc national du Mont Péko qui occupe une superficie de 34. 000 ha constitue l’un des huit grands parcs nationaux de Côte d’Ivoire.
Le massacre d’éléphants à l’ouest intervient au moment où la star internationale de football d’origine ivoirienne, Yaya Touré, s’est engagée « de manière résolue » dans la lutte contre le braconnage des éléphants d’Afrique.
A l’occasion d’une action du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le sociétaire de Manchester City avait pris fait et cause pour la survie des éléphants.
Selon Yaya Touré, les crimes contre la faune sont une menace sérieuse pour la sécurité, la stabilité politique, l’économie, le patrimoine culturel, et pour la gestion des ressources naturelles de nombreux pays.
« Nous devons unir nos efforts pour mettre en place des mesures efficaces à travers l’Afrique et à travers le monde », avait-il préconisé.
Le commerce illégal d’espèces sauvages est une menace non seulement pour la survie des espèces comme les éléphants et les rhinocéros, mais aussi pour les moyens de subsistance et la survie de populations africaines et des pays en voie de développement », avait prévenu le Secrétaire général adjoint de l’ONU et directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) , Achim Steiner.
En 2011 uniquement, l’ONU estime que plus de 17.000 éléphants ont été tués dans des sites sécurisés.
En Côte d’Ivoire, où le nombre de pachydermes a chuté de manière dramatique, il ne subsisterait plus que 800 éléphants sur tout le territoire.
L’ampleur du phénomène inquiète experts et autorités, la survie de l’espèce étant gravement menacée.
L’éléphant qui représente le symbole de la République de Côte d’Ivoire fait partie des espèces protégées dans le pays.
Source: Xinhua
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