Mardi 17-09-2013
Mes condoléances à la famille attristée.
Je salue l’homme de conviction resté fidèle à lui même, à sa position idéologique et à son combat qu’il a jugés bon de mener.
À chacun sa conviction et sa part de vérité dans la quête de la vérité.
Ses discours enflammés et controversés ont donné de lui l’image du gardien du temple du système de Gbagbo Laurent.
Voici mon souvenir direct de lui:
En avril 2003, après la signature par les partis politiques (dont le FPI) de l’accord politique de Linas Marcoussis, une délégation des Forces Nouvelles conduite par Dacoury Tabley et moi même rend visite à Mahan Gahé, au siège de la centrale syndicale DIGNITÉ, à Adjamé.
Nous sommes chez lui pour le convaincre d’arrêter ses prises de positions contre l’accord de Linas Marcoussis et d’adhérer pleinement à l’esprit et à la lettre de cet accord. Et de s’inscrire dans la construction de la paix.
Réponse de Mahan Gahé « le dur » :
(…)Vous là! Dacoury et Konaté. Votre présence ici est une provocation incongrue…Après avoir tué, violé, pillé la mère patrie, la rébellion a l’audace de venir me narguer ici…
Vos accords là je m’en « gnagne ».
Je vous demande de me dire quand vous allez dégager de Korhogo, Bouaké….
Marcoussis par-ci, par-là….
Marcoussis, c’est le nom de quel village en Côte d’Ivoire? (…)
Rideau.
Condoléances.
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