Financement des partis politiques Le FPI réclame ses ariérés

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Le FPI réclame ses ariérés, Anaky réagit Regret et espoir. L’annonce du budget promis aux partis politiques, suscitent diverses réactions. Un jour après l’adoption, en conseil des ministres de ce financement, l’ancien parti au pouvoir revient sur sa réclamation qui dure : le payement des arrièrés dû au FPI, de 2011 à 2012. «Sur présentation du Premier ministre, le Conseil a adopté un projet de loi relatif au financement des partis et groupements politiques et des candidats à l’élection présidentielle et abrogeant la loi n°2004-494 du 10 septembre 2004 », avait clamé ce mercredi la porte-parole adjointe du gouvernement, au sortir de la réunion hebdomadaire. Le FPI qui en a pris acte, souhaite le reversement de son reliquat. C’est le secrétaire national du FPI, chargé des affaires juridiques, qui est revenu sur cette vieille exigence. De fait, l’Etat doit à l’ex-parti au pouvoir, au titre des années 2011 et 2012, des gains estimés à 1, 6 milliard FCfa. Sery Boignon relance donc l’appel des frontistes. Pour sa part, le Mouvement des forces de l’Avenir pense que la décision gouvernementale vient à point nommé. S’exprimant sur les ondes de ONUCI FM, Pascal Angui, le secrétaire général du MFA, s’est dit favorable à cette mesure. Même si, comme le FPI, son parti devra se contenter de la part congrue des deux milliards qui vont être décaissés. C’est que l’Exécutif pose des balises, quant à l’octroi de ces fonds. La dotation sera fonction de la représentativité nationale mouvements politiques. «Ce que j’entends par représentativité, c’est d’être implanté sur le plan national, mais dans tous les cas, nous sommes en train de voir comment l’étendre aux plus méritants». Qui plus est, précise la ministre Affousiata Bamba-Lamine, « il y aura une avance pour les partis représentés à l’Assemblée nationale ». Ce sont donc le RDR, puis le PDCI qui se frottent les mains. Le rétablissement de ces fonds visant à encrer la démocratie, est le résultat de longues négociations, entre le pouvoir et le Cadre permanent de dialogue, conduit par onze partis, proches de Laurent Gbagbo. C’est pourquoi le conseil des ministres, «informé de l’état d’avancement du dialogue politique engagé par le gouvernement, d’une part, avec les partis membres du Cadre Permanent de Dialogue et, d’autre part, avec le Front Populaire Ivoirien », se réjouit. Aussi, le chef de l’Etat et ses ministres sont-ils disposés à «examiner les autres préoccupations des partis politiques de l’opposition, et à poursuivre ce dialogue, dans l’intérêt des Ivoiriens, qui aspirent à un apaisement du climat sociopolitique et à une consolidation du processus de réconciliation.

Le Mandat

Guillaume KOUASSI

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