O. A. K L’Expression
On s’interroge encore sur les circonstances de ce double meurtre. Les sergents-chefs Gnandou Zogbo Franck Blanchard et Coulibaly Céline ont été retrouvés morts dans une maison, dans la nuit de vendredi à samedi, à 3 h du matin, dans le village de Gnaliépa. Les habitants qui y ont accouru après des coups de fusil ont trouvé Coulibaly Céline, arme au poing, gisant dans une marre de sang, comme Gnandou Zogbo. C’est que les deux policiers s’étaient retrouvés à des funérailles dans le village de Gnaliépa à Ouragahio. Le sgt-chef Gnandou en fonction à la préfecture de police de Yamoussoukro et le sgt-chef Coulibaly Céline, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, tous promotionnaires de l’Ecole de police, se sont rendus dans ce village, pour soutenir une de leurs collègues qui avait perdu un parent. Mais selon nos sources, les deux victimes entretenaient des relations amoureuses depuis le temps de leur formation. Des relations qui, selon d’autres sources, devraient vraisemblablement battre de l’aile. Crime passionnel ? Difficile d’y répondre. Crise de jalousie ? Aucune clarification dans ce sens. Toujours est-il que les deux tourtereaux ont été retrouvés sans vie, dans la nuit, alors que le village grouillait de monde, dans une ambiance de fête. Toute chose qui, inévitablement, a endeuillé les funérailles qui, en pays bété, constituent des moments de retrouvailles, faits de danse, de bouffe. Des voix laissent entendre que la dame aurait donné la mort à l’homme, avant de se loger une balle dans le corps. Les enquêtes situeront sur les réels mobiles de ces meurtres.
O. A. K
L’Expression
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook