Tout en réaffirmant sa mission d’organe d’informations financières et économiques dédié au monde des affaires en Afrique, et suite aux vives réactions et témoignages spontanés, la rédaction de Financial Afrik apporte les précisions suivantes pour lever d’éventuelles équivoques et imprécisions autour de l’article intitulé «Njack Kane, Liberia, Sierra Léone et Côte d’Ivoire».
-A propos de la faillite du groupe Novel Commidities : il ne s’agit pas précisément d’une faillite mais d’un avis de surendettement équivalent au «chapitre 11 » américain. Cette situation permet d’initier la restructuration du groupe Novel jusque-là cantonné au négoce et qui sera également porté sur la production des commodities comme le riz et cacao/cafe
-A propos du conflit avec le chinois Cofco : Il s’agit d’un arbitrage auprès du tribunal commercial GAFTA à Londres, indépendant de la relation commerciale. Un tel différent, du domaine publique, s’inscrit dans le cours normal de la relation entre partenaires commerciaux proches. . Il ne s’agit ni de la première ni de la dernière affaire liant une entreprise chinoise privée ou publique et un groupe africain. Le développement du secteur privé africain dirigé par des entrepreneurs compétents et bien formés incite à la recherche de relations harmonieuses et équilibrées, permettant d’éviter des conflits.
-A propos de la Sierra Léone et du Liberia : L’entreprise Novel justifie son implication dans ces deux pays en situation post-conflits par une démarche de responsabilité sociétale. Ces deux Etats avaient effectivement mandaté l’entreprise pour aider à négocier des prix concessionnels de riz au plus fort de la crise alimentaires auprès de fournisseurs étatiques indiens et chinois et en diligenter la livraison. Novel a accepté ce rôle conscient de sa responsabilité de seule société africaine de négoce international de denrées alimentaires et a ensuite obtenu le satisfecit écrit des plus hautes autorités des deux pays.
-A propos des investissements en Côte d’Ivoire : il s’agit d’un concept novateur car structurant et responsable, réalisé suivant le partenariat PPP pour un financement global de plus de 100 milliards de FCFA dont une bonne partie publique. Contrairement aux dépossessions de terres agricoles qu’on voit depuis quelques années en Afrique, ce concept implique les paysans qui sont actionnaires du projet à travers leurs apports fonciers. Le partenariat implique donc l’Etat, le porteur de projet et partenaires – investisseurs, les paysans et les communautés rurales à travers l’autorité locale, representée par Docteur Augustin Thiam dans sa double capacité de plus haute autorité administrative et traditionelle (chef coutumier Baoulé).
La rédaction
financialafrik.com
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