Très actif en Europe dans la lutte pour le rétablissement des libertés, le Cri-panafricain a décidé d’engager la bataille du terrain politique ivoirien. La section ivoirienne de ce mouvement politique international est allé le signifier le mercredi dernier 21 Août 2013 à Affi N’guessan président du Front populaire ivoirien en marge de la visite de compassion qu’elle est allé lui rendre en sa résidence. « Nous sommes venus d’abord souhaiter la bienvenue au président Affi et lui apporter notre compassion pour ce que lui et ses camarades ont subi durant ces deux ans d’incarcération et lui donner par la même les nouvelles du pays pendant son absence. » A lancé d’emblée M Christophe Kouassi-Golet chef de délégation, par ailleurs conseiller de Parfait Coulibaly, président du Cri-panafricain section Côte d’Ivoire. Poursuivant, il a donné le ton de leur serment à s’investir pour que la forfaiture et la violation du droit ne prospèrent point sous le régime actuel. « C’est avec la détermination que nous allons réussir notre pari. Mais la détermination sans alliés, n’est rien. C’est pourquoi nous voulons dire au président Affi que désormais, le Cri-panafricain se tient à ses côtés pour mener la lutte pour la liberté ». Des mots forts qui ont émus l’ex-pensionnaire du pénitencier de Bouna. Le numéro 1 du Fpi s’est félicité du geste de compassion des camarades d’Abel Naki et s’est dit également fier du travail qu’ils ont abattu en seulement 2 années d’existence, ce qui a largement contribuer à décrisper la situation socio-politique en terre d’Eburnie. Venus avec sous le bras un pagne Kita et une bouteille de liqueur, la délégation de la section ivoirienne du Cri-panafricain était accompagnée de deux membres du Conseil National de France : Monsieur Emmanuel VEH, vice-président du Cri-Panafricain Paris Ile de France et de Madame Assita SAMA, vice-présidente du Cri-Panafricain du Calvados. Pour rappel, le Cri-panafricain est fondé par Abel Naki et ses camarades courant Mars 2011en France pour demander que la vérité des urnes, suite à la présidentielle ivoirienne de 2010, soit dite conformément à la constitution. Et depuis, ce mouvement politique international bat le pavé en Europe et aux USA pour que le Président Laurent Gbagbo recouvre sa liberté. Le Cri-Panafricain n’est plus seulement un mouvement de la diaspora mais est bel et bien présent sur le terrain en Côte d’Ivoire.
Jean Guillaume Tapé (Lg info)
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