La mise en place de ces équipements électroniques a débuté à Yamoussoukro (centre), la capitale politique et administrative ivoirienne, sous le regard curieux de plusieurs habitants.
Le dispositif de vidéo surveillance est également à l’ordre du jour du côté d’Abidjan, la capitale économique, notamment dans le quartier des affaires du Plateau retenu pour l’expérimentation de ce système. La sécurité des populations préoccupe au plus haut point le gouvernement ivoirien qui redouble de vigilance et multiplie les stratégies de protection. Lors d’une rencontre précédente, le ministre ivoirien de l’Intérieur Hamed Bakayoko avait indiqué que des caméras de surveillance “performantes” seraient disposées dans des rues pour avoir une idée claire des mouvements de personnes. “A travers ce dispositif électronique, nous saurons qui fait quoi”, avait-il noté, faisant état de la nécessité de repérer ou de dissuader les individus suspects.
A en croire un expert, la vidéosurveillance dans les rues et lieux publics a fait chuter la délinquance de rue dans certains pays, et l’expérimentation en Côte d’Ivoire s’avère opportune.
En Côte d’Ivoire des caméras de surveillance pour Yamoussoukro
Yamoussoukro, 17 juil (Aip) – Des caméras de surveillance sont en voie d’installation dans la capitale politique et administrative ivoirienne, a constaté l’Aip.
Des employés d’une entreprise s’activaient mardi après-midi à l’installation de ces caméras de surveillance au carrefour du centre hospitalier régional, sur l’artère triomphale de la ville.
« Nous faisons un travail du gouvernement », ne cessaient de rétorquer les agents, sans donner plus de détail.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a annoncé en début d’année l’instauration de la vidéosurveillance dans les rues d’Abidjan en vue de contribuer à renforcer la sécurité, et c’est cette opération qui s’étend probablement à Yamoussoukro et qui suscite des commentaires de toutes sortes.
« Ceux qui veulent faire des coups d’Etat et les bandits qui opèrent n’importe comment ont eu problème comme ça. Ils ne pourront plus opérer facilement. Et d’ailleurs, avec cette vidéosurveillance dans les rues et lieux publics, la délinquance va baisser car il sera facile pour la police de traquer les bandits dont elle aura des images dans ces caméras », commentent des passants et autres badauds.
Un autre groupe de curieux ajoute : « ça, c’est le gouvernement qui veut nous espionner. Ils n’ont plus confiance en qui que ce soit. Ils ont peut-être raison, mieux vaut prévenir que guérir ».
« Au lieu de nous espionner, lis n’ont qu’à faire fonctionner correctement les feux de la ville qui ne marchent à aucun carrefour pour ainsi éviter des accidents mortels. Cela au moins participe de la sauvegarde directe des vies humaines », fustige cet autre passant, visiblement agacé
En tout cas, les commentaires allaient bon train au vu des travaux d’installation de ces premières caméras de surveillance dans la capitale politique ivoirienne.
(Aip)
zgrp/cmas
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