Par Rédaction Sport24.com
En demi-finale de la Coupe de Confédérations, il a fallu attendre les tirs au but pour voir l’Espagne venir à bout de l’Italie (0-0, 7-6 tab). La Roja retrouvera le Brésil dimanche en finale.
Brésil-Espagne. Telle sera l’affiche de la finale de la Coupe des Confédérations 2013. Au lendemain de la qualification de la Seleçao face à l’Uruguay (2-1), la Roja a également validé son billet pour le Maracana en franchissant non sans mal l’obstacle italien. Une qualification acquise au terme des tirs au but, après une rencontre au rythme inégal. La sélection ibérique a notamment vécu une première période très difficile sous le soleil de Fortaleza. Brouillons devant, Xavi et les siens s’embourbaient constamment dans le camp d’une Squadra Azzurra tenue par une défense à trois impériale et une paire Pirlo-De Rossi parfaite dans l’entrejeu. Et défensivement, les champions du monde et d’Europe souffraient le martyre sur les contres transalpins. Les sauvetages de Casillas face à Maggio (17e, 36e) et les tentatives italiennes non cadrées (15e, 19e) permettaient aux Espagnols de rentrer aux vestiaires sur un 0-0 très heureux. Mal payé en revanche pour des Italiens au point tactiquement.
Bien moins intense que le premier acte, la deuxième période voyait les deux équipes se neutraliser. Toujours aussi peu inspirée malgré l’entrée intéressante de Navas dans le couloir droit et quelques éclairs d’Iniesta, l’Espagne ne parvenait guère à percer le bloc adverse. La fatigue n’aidant rien, elle laissait même l’initiative du jeu mais les Transalpins commettaient autant d’approximations dans leurs offensives. Rien n’était logiquement inscrit avant la fin du temps réglementaire. Idem durant la prolongation, pourtant bien plus animée. Sauvée par son poteau sur une frappe de Giaccherini (94e), la Roja jouait son va-tout mais ne concrétisait toujours pas (99e, 115e, 120+1e). Elle devait finalement son salut à un raté de Bonucci au bout d’une épique séance de tirs au but (7-6). Qualifiée d’un rien, l’Espagne tentera dimanche de remporter la compétition pour la première fois de son histoire. Pour y parvenir, il faudra vaincre le Brésil qui disposera du soutien du public et d’une fraîcheur physique moins entamée.
Les joueurs du match
Auteur du tir au but victorieux, Jesus Navas a fait une entrée remarquée en seconde période. Le lutin espagnol a su amener de la percussion et de la vitesse au sein d’une Roja longtemps inoffensive. On notera également le gros match du couloir droit italien, où Christian Maggio et Antonio Candreva n’ont cessé d’apporter le danger.
On n’a pas aimé
Mais où était David Silva ? Aligné au coup d’envoi dans le couloir gauche, le joueur de Manchester City n’a rien montré de bon durant cette demi-finale. Il n’a cessé de repiquer dans l’axe où il n’a jamais influé. Côté transalpin, Alberto Gilardino a également déçu. Profitant du forfait de Balotelli pour débuter en pointe, l’ancien Milanais ne s’est créé qu’une seule occasion en début de match, avant de disparaître de la circulation.
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