Lider contre l’impunité invite la CPI à demander des comptes à Ouattara, Gbagbo et Soro

mkouveau

Côte d’Ivoire CPI « Trois chefs d’armées officiellement connus Ouattara, Soro et Gbagbo »

Communiqué n°014/PDT/BDP/CAB relatif à la demande d’éléments supplémentaires de la CPI : Trois chefs d’armées sont connus officiellement en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Laurent Gbagbo pour les Forces de défense et de sécurité (Fds), Alassane Dramane Ouattara pour les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et Guillaume Kigbafori Soro pour les Forces armées des forces nouvelles (Fafn).

Selon la logique des poursuites à la Cour pénale internationale (Cpi), et étant donné les preuves établies des crimes de toutes parts, ils devraient tous rendre compte.

Entre septembre 2002 et avril 2011et sur la période de la crise post-électorale sur laquelle les juges de la Cpi veulent en savoir plus, les trois forces existaient bien avec leurs supplétifs. Alassane Dramane Ouattara a créé les Frci par l’ordonnance numéro 2011-002 du 17 mars 2011. Jusqu’à cette date, les crimes commis par les adversaires de Gbagbo l’étaient par les Fafn répondant à M. Guillaume Kigbafori Soro. Les Frci ayant été créées juste un mois avant le 11 avril, date de l’arrestation de M. Gbagbo, les responsabilités des deux chefs d’armées que sont Soro (secrétaire général des Forces nouvelles et des Fafn) et Ouattara (chef suprême des Frci) sont donc bien engagées.

LIDER salue la demande des juges au procureur d’étoffer le dossier avec plus d’informations sur les activités des groupes armés opposés aux troupes pro Gabgbo pendant la période allant de novembre 201 à mai 201, qui prouve que les juges de la Cpi ne sont pas dupes du rôle joué par messieurs Ouattara et Soro dans les massacres qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire.

LIDER constate avec regret que les différents gouvernement ont échoué à réconcilier les populations et qu’ils n’en font même pas une préoccupation essentielle.

LIDER réaffirme une fois de plus son refus de l’impunité qui a caractérisé la vie politique en Côte d’Ivoire depuis les années 90, déniant justice et réparations aux victimes des crimes organisée et ordonnés par des hommes politiques qui s’exonèrent les uns les autres de leurs graves exactions pour mieux se partager le gâteau ivoirien.

Fait à Abidjan le 5 juin 2013

Pour la Direction du Parti

Mamadou KOULIBALY
Président de LIDER

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