BBC Afrique
Deux gardiens de prisons ont été tués par des membres de la secte islamiste nigeriane Boko Haram détenus dans cette prison.
Selon les autorités, « trois militants islamistes condamnés pour faits de terrorisme » ont tenté de s’évader mais ont été maitrisés à l’issue d’une fusillade de trois quarts d’heure.
« Trois ont été pris », vivants, et « le quatrième est à l’intérieur de la prison », indiqué le ministre de la justice et porte-parole du gouvernement, Marou Amadou sans fournir de précision sur leur identité.
D’après le dernier bilan, deux gardes en poste devant la prison ont été tués, un autre a été gravement blessé.
Une enquête a été ouverte « doit déterminer l’origine » des armes dont étaient munis les assaillants, qui peuvent avoir « saisi l’arme d’un garde », a ajouté M. Amadou.
Dans un premier temps, le ministre avait évoqué une attaque de la prison par « un groupe armé » non identifié, ce qui suggérait une opération venue de l’extérieur.
Ces troubles surviennent alors que le Niger a été frappé le 23 mai par deux attentats suicide, les premiers de son histoire.
Deux attaques quasi-simultanées contre le grand camp militaire d’Agadez, la principale ville du Nord, et un site d’uranium du groupe nucléaire français Areva à Arlit (à plus de 200 km au nord) avaient fait plus d’une vingtaine de morts, essentiellement des militaires nigériens.
Ces attentats ont été revendiqués par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et un autre groupe jihadiste, les Signataires par le sang de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.
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