D’intenses combats ont opposé, dans la journée d’hier vendredi, 31 mai 2013, entre 9 h et 11 h, des éléments de la gendarmerie nationale et une bande puissamment armée, composée, essentiellement, d’anciens supplétifs des Frci, issus de la communauté Peulh. Ces derniers, oubliés de l’Addr, en font voir de toutes les couleurs aux populations de la région du Hambol où ils multiplient, depuis quelque temps, des actes hautement criminels. Attaques à mains armées, braquages, attaques de véhicules de transport, extorsions de fonds…
Les affrontements ont eu lieu, dans la région du Hambol, notamment, sur l’axe Katiola-Dabakala, à la hauteur du village de Timbé, situé à 15 Km de la ville. Selon des sources sur place, un (1) « assaillant » a été tué lors des fusillades. Ces assaillants, qui se font appeler «commando du Nord» s’étaient embusqués dans la haute broussaille, avant d’ouvrir le feu sur un convoi de la gendarmerie nationale de passage. Il s’en est suivi des tirs nourris qui ont fait un mort. Des éléments du commando se sont fondus dans la savane. Hier, le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Gervais Kouassi s’est rendu sur les lieux. Un dispositif des Frci (gendarmes et militaires) a été installé et la sécurité, avons-nous appris, a été considérablement renforcée. Des perquisitions menées, simultanément à Katiola et Dabakala ont permis, aux forces de l’ordre d’opérer des arrestations et des saisies. Des armes ont ainsi été découvertes dans des domiciles d’individus ayant des liens directs avec ce « commando du nord ».
Les gendarmes ont également mis la main sur des munitions et des cagoules. Ces assauts de ce commando du Nord interviennent au moment où l’annonce d’une visite d’Etat, dans le Nord, du chef de l’Etat, Alassane Ouattara a été faite, officiellement, par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ahmed Bakayoko. Mais, la neutralisation de ce commando devrait être plus ou moins aisée, dans la mesure où il a un visage. Il s’agit, en effet, de « jeunes Peulhs » installés dans la région, que les Frci, avaient enrôlés. Aujourd’hui, laissés-pour-compte par l’Addr, ils ont décidé de se «servir» au moyen des puissantes armes dont ils disposent. Ils continuent, selon des sources d’occuper le camp d’entrainement et de formation du commandant Touré Hervé, dit Vétcho.
Soir Info
Armand B. DEPEYLA
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