Les autorités ivoiriennes prennent au sérieux les informations faisant état d’évasions massives ou d’attaques de maisons d’arrêts. C’est pourquoi, elles ont mis en place une politique de renforcement du dispositif sécuritaire. En effet, à Bassam, la prison civile a bénéficié en début de semaine de l’appui de cinq policiers, d’un gendarme et de six gardes pénitentiaires. A Dabou, ce sont cinq policiers et autant de gendarmes et de gardes pénitenciers qui ont été dépêchés à la prison locale pour le renforcement de la sécurité. Quant à la ville de Tiassalé, elle a reçu quatre gendarmes, quatre policiers et six gardes. A Agboville où les autorités ont jugé la situation délicate, elles ont déployé cinq gendarmes, cinq policiers, six gardes et des militaires en plus. Au-delà, c’est une stratégie (veille sécuritaire) qui permet une réaction rapide face à une situation. C’est ce qui s’est passé lors de la tentative d’évasion à Adzopé où 173 détenus ont été convoyés à Abidjan. Ce déploiement qui se fait au fur et à mesure des besoins des maisons d’arrêt, n’avait pas encore touché la prison d’Aboisso lorsque quatre mineurs ont réussi à prendre la poudre d’escampette.
M.K
Prison civile d’Aboisso : après leur évasion le jeudi Un deuxième mineur rattrapé Au lendemain de leur spectaculaire évasion de la prison d’Aboisso, deux des quatre mineurs ont été rattrapés par les forces de l’ordre aux premières heures du vendredi 31 mai 2013. Si le premier a été pris dans les environs de la prison, le deuxième fugitif a été appréhendé sur la route d’Ayamé. Quant à leurs deux compagnons de fuite, ils sont activement recherchés.
M.B
Source: Soir Info
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook