Côte-d’Ivoire Le criminel Amadé enregistré dans une prison mais introuvable

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Côte d’Ivoire : Amadé Ouremi enregistré à la Maca, mais pas physiquement. Voici la preuve du deal

Arrêté le Week end dernier, le bourreau du peuple Wê a d’abord été admis à la brigade de gendarmerie de Duekoué avant d’être transféré à Abidjan.

D’après les dernières informations, Amadé Ouremi serait conduit à la maca en attendant son jugement. Seulement, bien que M. Ouédraogo Rémy alias Amadé Ouremi soit bel et bien enregistré dans les fichiers de l’administration pénitentiaire de la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) sous le mandat de dépôt du 21/05/2013, celui-ci ne laisse aucune preuve de vie dans l’établissement.

En effet, les autorités ivoiriennes qui savent que dès le lendemain de l’arrivée d’un pensionnaire de la prison, celui-ci doit être présenté à l’infirmerie pour une première consultation, ont tout simplement inscrit l’homme à cet effet sans qu’il n’y soit présent physiquement. Une source proche de l’administration pénitentiaire raconte que Amadé Ouremi n’a jamais franchi les portails de la prison.

Voilà qui pourrait confirmer la thèse du deal et laisser croire que Ouremi, le rebelle supplétif des FRCI basé depuis des années dans l’ouest de la Côte d’Ivoire serait bel et bien dans l’une des nombreuses résidences « protégées » du ministre de l’intérieur Ahmed Bakayoko à Abidjan.

Et l’on devrait s’attendre à ce qu’il soit présenté comme ce fut le cas du ministre Charles Blé Goudé, à la RTI menotté un de ces matins, et répondant aux questions d’un juge. Alors qu’en réalité, l’homme serait bien au chaud, le temps que la communauté internationale qui réclame la tête de quelques rebelles se calme. Car on le sait Ouattara l’a maintes fois répété : « L’état de Côte d’Ivoire d’enverra plus de prisonnier à la CPI. Ils seront jugés en Côte d’Ivoire ».
On comprend donc ici que la sortie récente de la procureure Fatou Bensouda qui intervient à ce moment précis de l’arrestation de Ouremi et à quelques jours de la décision des juges concernant l’audience de Gbagbo n’est rien d’autre que de la comédie.

« Ouattara est un menteur », avait un jour dit, l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo face à la presse internationale. Aujourd’hui encore c’est cette même communauté internationale que Alassane Dramane Ouattara tente de rouler dans la farine.

P.Kouhon

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Un crime dont les hommes d’Amadé sont soupconnés Photo: Gooré Bi

L’Armée se déploie à Bangolo

source Soir info

Depuis l’arrestation d’Amadé Ouérémi, le samedi 18 mai 2013 dans le parc national du mont Péko, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) sont en alerte maximale dans la région du Guémon.

Depuis le jeudi 23 mai 2013, un important contingent de gendarmes et de Frc, est arrivé dans la ville de Bangolo. Ces hommes lourdement armés ont pris la direction du mont Péko en passant par les villages de Gohouo et de Gloplou à bord de trois véhicules dont deux de transport de troupes et un tout-terrain. Mais pourquoi ce déploiement massif alors que la situation sécuritaire semble être maîtrisée dans le mont Péko où des déplacés ont commencé à retrouver leur logis ?

C’est Mahama Gbané, le préfet du département de Bangolo qui, joint par téléphone dans la soirée de jeudi, a donné un brin de réponse. « Depuis quelques jours, des informations font état de ce que des individus en provenance de ce parc traversent les villages de Gohouo et de Gloplou, à la lisière de ce lieu, la nuit, pour se retrouver de l’autre côté de la frontière de Kouibly. Il s’agira pour les soldats de sécuriser le long de la frontière avec ce département pour éviter tout débordement », a expliqué le premier responsable administratif de Bangolo.

Du côté de l’Armée, un officier sous le couvert de l’anonymat a confié que les soldats sont arrivés à Bangolo dans le but, non seulement de protéger les populations civiles entre les départements de Bangolo et de Kouibly, mais plus, il s’agit de lancer une vaste opération de ratissage dans le mont Péko, les semaines à venir.

Sur la date réelle de l’opération à venir, l’officier des Forces républicaines est resté muet. Sur le terrain, ces hommes en armes ont effectué plusieurs mouvements de reconnaissance du terrain dans les cantons Zibiao et Tahouaké où est situé le parc. Cette présence massive des forces de sécurité, rassure quelque peu les populations dont certaines avaient regagné la ville de Bangolo, au soir de l’arrestation d’Ouérémi. Ceux-ci craignant la présence des hommes d’Amadé Ouérémi toujours présents dans le parc.

Ibrahim BAKOULE
(Correspondant dans le Guémon)

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