Ca ne va pas dans le camp des prisonniers proches de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Depuis leur incarcération, beaucoup d’entre eux ont du mal à supporter le nouveau cadre de vie. Cela crée des problèmes de santé chez certains. Au-jourd’hui, au nombre des malades convoyés sur Abidjan, on en compte assez. C’est dans ce cadre que Gé-neviève Bro Grégbé, présidente des femmes patriotes et Kuyo Téa Narcisse, chef de cabinet de Laurent Gbagbo par ailleurs, ex-président de l’Africa Sport d’Abidjan, tous deux détenus dans le Nord de la Côte d’Ivoire, ont été transférés d’urgence à Abidjan par un hélicoptère de l’Onuci. Depuis le vendredi 12 avril, ils sont internés dans un hôpital de la place où se trouve depuis près de trois (3) mois, Aboudramane Sangaré, ancien inspecteur général d’Etat. Selon des indiscrétions, le mal dont ils souffrent n’a pas été révélé. Toutefois, ils dénoncent des conditions de vie très pénibles. «C’est dur, pénible… », aurait confié Kuyo Téa Narcisse. Quant à Géneviève Bro Grégbé, malgré le mal qui la ronge, campe dans sa position. ‘’Pas question qu’elle soit traitée au Nord’’.Elle aurait même refusé de se faire consulter par un médecin pendant sa détention dans cette contrée. Ces deux malades sont pris en charge par la Présidence de la République depuis leur arrivée vendredi à Abidjan.
L’Intelligent d’Abidjan
Gouvernance par ordonnance “Des prisonniers politiques vont bénéficier d’amnistie individuelle”
La décision controversée de l’Assemblée Nationale donnant mandat à Alassane Ouattara de gouverner par ordonnance ne serait pas fortuite. « Certains barons du FPI emprisonnés bénéficieront d’amnistie individuelle grâce à cette mesure », apprend-on de certaines sources proches du Président de la Côte-d’Ivoire. A en croire notre informateur, le Président donnera ainsi un coup de pouce au processus de réconciliation nationale. Même si le profil des personnes qui pourraient profiter de l’ordonnance n’est pas encore connu, il n’en demeure pas moins que Charles Blé Goudé, le président du Cojep serait en lice. Toute chose qui pourrait relancer la question de son auto-extradition. D’autres parts, selon certaines indiscrétions à Paris, le « deal » de la visite prochaine de François Hollande sur [invitation de Ouattara] en Côte-d’Ivoire, contiendrait la libération d’une frange significative sinon de la quasi-totalité des prisonniers politiques issus de la gauche ivoirienne, détenus pas le régime ivoirien depuis deux ans sans jugements. Mais une chose reste tout de même certaine, la gouvernance par ordonnance a beaucoup plus d’autres facettes [volet économique] que celle seule de vouloir booster la réconciliation nationale [volet social].
Wait & see.
Hervé d’Anvers
Connectionivoirienne.net
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