Attaques meurtrières à l’ouest, le gouvernement écarte le mobile politique

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ABIDJAN (Xinhua) – Le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné a indiqué mercredi à Abidjan qu’il y a lieu d’écarter le mobile politique dans les attaques meurtrières qui se sont succédé dans l’ouest du pays.
“Les auteurs peuvent être des bandits égarés ou d’anciens miliciens qui viennent se servir dans les villages”, a noté M. Koné dans un entretien avec des journalistes.
“Ces jeunes ne gagnent rien à s’en prendre aux populations et aux forces armées nationales “, a-t-il ajouté.
Bruno Koné a ainsi annoncé le renforcement du dispositif militaire dans la région pour faire revenir la tranquillité.
“Ces actes ne vont pas freiner la détermination du gouvernement à assurer la sécurité des populations”, a-t-il assuré, précisant que les autorités libériennes et les autorités ivoiriennes conjuguent leurs efforts pour contrôler la zone frontalière.
Le porte-parole du gouvernement a ainsi invité les autorités locales et les populations elles-mêmes à dénoncer les personnes suspectes et les situations anormales qui surviennent dans cette région du pays.
Après une période d’accalmie, l’ouest ivoirien est de nouveau le théâtre d’attaques sporadiques perpétrées par des inconnus armés.
Au moins trois attaques armées ont été enregistrées en 10 jours dans les villages de Zilébly, Tuobly et Petit-Guiglo dans les départements de Toulepleu et de Bloléquin, faisant au total une vingtaine de morts dont deux soldats ivoiriens et plusieurs assaillants.
Lors d’une réunion d’urgence, le président ivoirien avait donné des instructions “fermes” pour le renforcement du dispositif militaire dans la région afin de défendre le territoire et d’assurer la sécurité des personnes et des biens.

(AFP)
“La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) appelle à accélérer l’enquête sur l’attaque, le 20 juillet 2012, de Niably (Duékoué). Dans un document intitulé “Une occasion de rendre justice”, la FIDH appelle à “une accélération de la procédure et des actes d’enquêtes, notamment au regard des besoins de conservation des preuves et de sécurité des acteurs de ce dossier”. Abritant des membres de l’ethnie guéré, considérée comme favorable à l’ancien président Gbagbo, le camp de déplacés de Nahibly, gardé par des éléments de l’ONU, avait été attaqué par des jeunes appuyés par des militaires ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) et des “dozo”, selon les témoins”.

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