La génération qui doit monter après la cinquième débâcle des Eléphants

sidi

Dossier par l’Intelligent d’Abidjan

La génération qui doit monter après l’élimination des Eléphants La cinquième débâcle

Le groupe conduit par Didier Drogba, toujours favori à la Coupe d’Afrique des Nations, n’a pu pour la cinquième fois de suite (2006 ; 2008 ; 2010 ; 2012 ; 2013) ramener le trophée continental sur les bords de la lagune Ebrié. Une débâcle de trop, estiment des observateurs. La mue de la sélection nationale ivoirienne s’impose. Objectivement. ‘’On ne change pas une équipe qui gagne’’. Ce dicton est bien connu. Aussi, une équipe qui perd, régulièrement, doit être remaniée ou changée complètement. Et c’est ce qui doit être fait au niveau des Eléphants. Il ne s’agit pas d’un énième changement au niveau de l’encadrement technique seulement. Cette recette a déjà été utilisée. Et elle n’a pas donné les résultats escomptés. Aujourd’hui, un changement au niveau des joueurs sélectionnés est indiscutable. La ‘’starmania’’ a montré ses limites. La Côte d’Ivoire, éternelle favorite sur papier, au regard du potentiel de ses joueurs (Drogba, Yaya Touré, …) est toujours passée à côté de son sujet, à la Can. Quand un remède ne soigne pas votre mal, on le met de côté pour essayer un autre. Il est temps de faire confiance à une équipe homogène, sans véritables stars. Et là-dessus, les raisons pour un tel changement ne manquent pas. Les Pharaons d’Egypte ont trois fois de suite remporté la Can (2006 ; 2008 ; 2010) avec des joueurs qui pour la plupart évoluent au niveau local. Et sans grande renommée. Pareil pour les Chipolopolos de la Zambie, vainqueur de la Can 2012. Le Nigeria qui, à la 29ème édition de la Can, a obligé les Eléphants à rentrer très tôt à la maison, est une formation homogène. Mieux, Mba Sunday, auteur du deuxième but nigérian face à la Côte d’Ivoire, en quart de finale, joue au pays, précisément à Enugu Rangers. Les Blacks Stars du Ghana, les Etalons du Burkina Faso et les Aigles du Mali, qualifiés pour les demi-finales de la Can 2013, sont des sélections sans vériatbles stars. Tout ceci pour insister sur le fait qu’il faut faire confiance à la génération montante. Cette génération peut être conduite par des jeunes joueurs comme Tioté Cheick, Bony Wilfried, Traoré Lacina, Max Gradel, Ya Konan Didier, Abdul Razak, qui ont déjà l’expérience de la Coupe d’Afrique des Nations. La défense des Eléphants, qui demeure le sérieux problème de la Côte d’Ivoire, peut être renforcée par des jeunes en l’occurrence Diarassouba Viera (il joue en Roumanie) et Diomandé Hamed (ancien capitaine de l’Asec qui évolue aujourd’hui au Maroc). Ces joueurs ont envie de prouver pour se faire un nom. Vivement ce changement au niveau des joueurs sélectionnés, pour un meilleur résultat des Eléphants !
R.Dibi

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Can 2013 Après l’élimination des Eléphants Didier Drogba et Didier Zokora à Abidjan

Les Eléphants sont sortis par la petite porte à la 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. La Côte d’Ivoire, grande favorite à la Can 2013 en Afrique du Sud, a été éliminée en quart de finale par une équipe homogène du Nigéria. Une élimination digérée difficilement par les Ivoiriens. Qui avaient placé un dernier espoir sur les pachydermes, après plusieurs débâcles. Ils sont nombreux ces Ivoiriens qui estiment que la Fédération ivoirienne de football (FIF) dirigée par Sidy Diallo n’a pas fait le travail nécessaire pour offrir un second sacre à la Côte d’Ivoire. Les uns et les autres soutiennent leur position en se basant sur le choix de l’entraîneur des Eléphants. L’on ne cesse de répéter que Sabri Lamouchi est inexpérimenté pour conduire cette équipe de la Côte d’Ivoire, 14ème mondiale. Les critiques acerbes sont également orientées vers les joueurs. «A chaque Can, ils ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes», tancent bon nombre de supporters des Eléphants. Bien informés de toutes ces diatribes, les dirigeants de la FIF et les joueurs ont décidé, pour l’heure, de faire profil bas. Et d’être très loin des caméras et micros. C’est pourquoi le président de la Fif, Sidy Diallo ainsi que les joueurs Didier Drogba et Zokora Didier dit Maestro sont rentrés, selon une source proche de la FIF, à Abidjan, en catimini, dans la nuit du mardi dernier. Quand d’autres joueurs ont préféré, sans passer par la Côte d’Ivoire, rejoindre directement leur club en Europe. Tout ceci traduit que cette élimination a laissé des traces. Et fera tâche d’huile dans l’avenir.
R.Dibi

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Can 2013 / Après l’élimination des Éléphants Les supporters ivoiriens rentrent aujourd’hui

Le président du Comité Natinal des Supporters aux Éléphants (Cnse), Parfait Kouassi, avait souhaité regagner Abidjan le plus tôt possible, suite à l’élimination précoce des Éléphants en quart de finale dimanche face au Super Eagles du Nigeria. Après une première tentative le mardi 5 février dernier, ou le 12e homme des Éléphants n’a pu trouver de place sur l’un des vols de la compagnie South african Airways et s’est trouvé bloqué à Johannesburg, c’est finalement hier mercredi 6 février que les supporters ivoiriens ont pu quitter leur quartier général à Johannesburg. Et ce, après avoir eu une négociation avec une autre compagnie aérienne. Parfait Kouassi et l’ensemble des supporters ivoiriens regagneront donc Abidjan ce jeudi 7 février 2013. Après avoir fait un détour à Dubaï aux Emirates Arabes Unis. L’arrivée des supporters est prévue pour cet après midi. Le retour du CNSE, selon le plan de vol initial était prévu pour le 12 février prochain, soit 48 heures après la finale de la Can 2013. Mais la sortie inattendue des coéquipiers de Didier Drogba a changé le programme du CNSE.
K.Ange

Après l’élimination des Eléphants / Le président de la Fif situe les responsabilités
Sidy Diallo encense Lamouchi et accuse les joueurs

Le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif) a accordé une interview depuis l’Afrique du Sud au quotidien gouvernmental, Ferternité Matin. Interview dans laquelle Sidy Diallo situe les responsabilités, après l’élimination prématurée des Eléphants à la Can 2013. Pour lui, la Côte d’Ivoire, grande favorite à la 29ème édition de la grand’messe du football africain, est sortie en quarts de finale par la faute des joueurs. «L’équipe était bien préparée mais sur le terrain, les joueurs ont évolué en dessous de leur valeur habituelle. (…) Objectivement, à aucun moment, je n’ai senti cette vivacité, cette solidarité, cette générosité dans l’effort et cette rage de vaincre chez mes joueurs», a-t-il-tancé. Le président de la Fif a également souligné que l’entraîneur des Eléphants est irréprochable, après cette énième débâcle. «(…) Je voudrais indiquer qu’au soir de la défaite, joueurs, encadreurs et membres du Comité directeur de la Fif, avons, de manière unanime, reconnu le travail abattu par l’entraîneur», a-t-il soutenu. Avant de traduire sa fierté à l’endroit du coach de la Côte d’Ivoire. «Je suis fier de Lamouchi. Je ne peux pas lui demander à la fois d’entraîner et de jouer à la place de tel ou tel joueur», a déclaré Sidy Diallo. Qui a fait savoir que le changement d’entraîneur n’est pas à l’ordre du jour. «Changer d’entraîneur actuellement ne nous mènerait nulle part», a-t-il insisté. Pour le patron du football ivoirien, Sabri Lamouchi est l’homme de la situation. Cet entraîneur permettra à la Côte d’Ivoire de rebondir. «Sabri Lamouchi nous convient et nous allons poursuivre l’aventure avec lui. J’ai horreur de l’éternel recommencement. Limoger le coach à chaque échec n’est pas une sage décision», a-t-il affirmé.

R. Dibi

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