ABIDJAN (Xinhua) – Le gouvernement ivoirien s’est dit mercredi « fortement préoccupé » par la grève des enseignants et des personnels de santé entamée lundi et assure qu’il reste « en discussion » avec les syndicats concernés.
« Le gouvernement est fortement préoccupé par la situation et prend au sérieux ce qui se passe », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, au sortir d’un conseil des ministres.
Selon lui, les grèves des enseignants et des personnels de santé, pour des revalorisations salariales, a été « l’un des points majeurs » de la réunion gouvernementale.
« Les discussions se poursuivent », a poursuivi Bruno Koné qui a indiqué que « trois réunions ministérielles ont déjà eu lieu dans ce sens ».
Le porte-parole du gouvernement a déploré que les syndicats grévistes n’aient pas respecté les procédures en vigueur avant d’ appeler à l’arrêt de travail.
« Ces procédures indiquent qu’après épuisement de toutes les voies de recours, au niveau ministériel, des discussions se font avec le Premier ministre, s’il n’y a pas accord, les syndicats peuvent en ce moment composer leur préavis de grève », a-t-il expliqué.
Le porte-parole du gouvernement a insisté sur le respect de la légalité, annonçant que « des mesures appropriées seront prises dans les prochains jours ».
Le gouvernement a menacé d’opérer des ponctions sur le salaire des grévistes en cas d’arrêt de travail « illégal ».
La grève des enseignants et des personnels de santé, respectivement de dix et cinq jours, est largement suivi sur l’ ensemble du territoire ivoirien.
A Yamoussoukro, la capitale politique et administrative (centre, 230 km d’Abidjan), au moins 11 enseignants ont été arrêtés par la police et déférés devant le tribunal où ils sont poursuivis pour atteinte à l’ordre public.
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