Après le Cojep, le CRI-Panafricain devient un mouvement politique

A. Naki, 1er à partir de la droite

Le Congrès pour la Renaissance Ivoirienne et Panafricaine « CRI-Panafricain », principal mouvement de résistance panafricaine en France, née à la suite du kidnapping de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 en Côte d’Ivoire, entend rentrer désormais dans une autre phase de sa lutte, deux ans après la mobilisation à travers les rues parisiennes et autres grandes villes européennes. Aussi, ses animateurs ont-ils décidé de revoir leur copie et faire du mouvement de résistance, une organisation politique. L’annonce a été faite ce samedi 19 janvier 2013 à Bordeaux (France) au cours des travaux d’adoption des nouveaux textes du mouvement. « Notre organisation a été le symbole de la lutte contre l’agression de la Côte d’Ivoire par la France en Avril 2011. Nous étions cependant dans la rue au même titre que beaucoup d’autres mouvements et associations loi 1901 et à but non lucratif en France. Seulement, les actes que nous posions étaient purement de nature politique parce que nous soutenions et continuons de soutenir un leader politique et un peuple opprimé. Pour cette seule raison et dans l’ambition que notre organisation se veut désormais le creuset de la lutte panafricaine pour l’instauration des Libertés et des Droits Démocratiques en Afrique et en particulier en Côte d’Ivoire, nous avons décidé à compter de ce jour de changer de dénomination et d’objectif » a introduit Abel Naki, le président fondateur du mouvement et d’ajouter : « Notre organisation devient désormais un mouvement à vocation politique ».

Une annonce qui donnera lieu à un nettoyage des textes initiaux du mouvement.

Après un débat houleux, les délégations venues des quatre coins de la France ont adopté ce qui suit :

Le CRI-Panafricain, précédemment dénommé (Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine) en abrégé CRI-Panafricain, devient « Le Cri panafricain ». Le premier groupe de mot (le Cri) étant défini comme le cri de douleur, le cri de la colère et le cri de la liberté des peuples africains. Fini donc l’appellation : Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine.

Son siège est fixé au 19, rue Pierre Robière Paris 17eme. Il a pour but entre autre, la mobilisation et la sensibilisation des peuples africains autour de l’idée de l’unité africaine. Son emblème reste « la main droite formant un poing levé et attaché au poigné par une chaîne, symbole d’une lutte de libération des peuples sous domination. Son président demeure, M. Abel Naki.

A la fin des travaux, une conférence débat a été prononcée par le Pr. Sery Sylvestre sur le thème : Côte d’Ivoire, Etat de Droit ou Démocratie en dangée ? Une occasion pour Abel Naki de développer l’actualité politique ivoirienne non sans donner les dernières nouvelles de Charles Blé Goudé, arrêté le 17 janvier dernier au Ghana. Contrairement aux rumeurs qui annoncent le leader de la galaxie patriotique à Abidjan depuis hier vendredi 18 janvier, voire écroué on ne sait où, Abel Naki s’est voulu prudent. Pour lui, il est encore tôt d’affirmer de tels propos surtout que Blé Goudé qui aurait échappé à un enlèvement pourrait toujours être sous la protection des autorités ghanéennes.

Enfin, l’Assemblée Constituante du Cri panafricain réunie ce jour a-t-elle décidé de se réunir dans les semaines à venir pour définir le programme détaillé des activités du mouvement. Ont pris part à cette Assemblée, les délégations du Cri panafricain de Paris, Bordeaux, Caen, Nantes, Dijon, Toulouse et Nice.

Philippe Kouhon, envoyé spécial à Bordeaux.

[Facebook_Comments_Widget title=”” appId=”144902495576630″ href=”” numPosts=”5″ width=”470″ color=”light” code=”html5″]

Commentaires Facebook