“ »Nous savions qu’il y aurait une contre-offensive vers l’ouest, d’autant plus que là se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques (…) Ils ont pris Diabali, qui est une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l’armée malienne qui était insuffisament dotée à ce moment précis », a déclaré le ministre français de la Defense Jean-Yves Le Drian sur BFM TV.
Les combats à Diabali se poursuivent, selon le ministre.
“Les islamistes sont dans la ville de Diabali. Ils sont nombreux. Ce matin, ils ont échangé des tirs avec les militaires maliens, puis les tirs ont cessé et les islamistes sont entrés dans la ville », a-t-il expliqué, un élu de la ville.
L’attaque aurait été menée par un des chefs d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), Abou Zeid.
Diabali se situe sur la route de Bamako, à 400km de la capitale.
Selon une source de sécurité malienne citée par l’AFP, les islamistes “sont venus de la frontière mauritanienne, où ils avaient été bombardés par l’armée française », et l’armée malienne a envoyé « d’urgence » un hélicoptère sur place.
“Ils ont commencé à infiltrer la ville la nuite dernière en traversant la rivière par petits groupes”, a déclaré un habitant de Diabali à l’agence Reuters.
Des positions islamistes à Nampala, à une cinquantaine de kilomètres de Diabali, et un camp d’entraînement jihadiste à Léré, près de la Mauritanie, ont notamment été visés dimanche par des frappes aériennes françaises.
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