L’intelligent d’Abidjan
Le procureur militaire Ange Bernard Kessy Kouamé a tenu, hier vendredi 28 décembre 2012 au Tribunal militaire d’Abidjan, un point de presse pour dresser le bilan de l’année 2012. Au cours de cette rencontre, il s’est prononcé sur l’évolution des dossiers sur sa table.
«Pour nous, les propos du Président de la République disant, ‘’je ne veux plus de racket’’, sonnent comme une instruction, et donc une mission pour enrayer le racket sur nos routes. Les procès des premiers prévenus commenceront le 8 janvier 2013 et prendront trois semaines. Nous avons pour le racket, six dossiers concernant 53 personnes. Et ne vous y méprenez pas parce que chaque jour qui passe, nous avons d’autres dossiers qui s’y ajoutent», a indiqué Ange Kessy. Le commissaire du Gouvernement a aussi à cœur de faire aboutir l’enquête sur l’assassinat du général de Brigade Guéi Robert : «Les enquêtes sur l’assassinat du général se poursuivent. L’ex-ministre Lida Kouassi Moïse détenu actuellement dans le Nord du pays pourrait être entendu». Quant à la récente attaque d’Agban, les enquêtes se poursuivent, mais l’on sait déjà qui est le cerveau de cette attaque. «Le dimanche 23 décembre 2012, des personnes se rendent au culte au camp de la gendarmerie Agban. Parmi ces personnes, une soixantaine d’individus se refugient après le culte à l’infirmerie du camp où ils sont gardés par le MDL Kla Guiraud Félix. Qui se faisait passer pour le MDL Camara. Le cerveau de cette attaque s’appelle donc Mdl Kla Guiraud Félix», a déclaré Ange Kessy Bernard. Selon lui, trois des jeunes dont l’un a reçu un pistolet des mains du MDL Guiraud a tenté de prendre le pilote des chars et le contraindre à sortir avec lesdits engins en vue d’atteindre leur objectif. Poursuivant, il a fait savoir que les trois jeunes ont été arrêtés. En outre, des personnes travaillant à l’infirmerie de la caserne ont été mises aux arrêts pour les besoins de l’enquête, tout comme quarante deux autres personnes dont cinq militaires dans cette énième attaque. Pour ce qui est du dossier relatif à l’accident de la vedette le 5 septembre dernier, Ange Kessy révèle: «La vedette n’a pas chaviré à la suite d’une panne de moteur. Seule la peur d’un des passagers a été la cause du naufrage. La vedette était normalement équipée de bouée de sauvetage dont certains militaires se sont servi et ils ont eu la vie sauve». Six personnes issues de cette embarcation avaient trouvé la mort.
K.H
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