Par Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net 05.12.2012
L’article phare du bihebdomadaire ivoirien L’éléphant déchaîné dans son édition Nr. 110 en vente depuis ce 4 décembre , n’a pas échappé à la brigade de recherches de la gendarmerie ivoirienne. En effet suite aux révélations du confrère sur “une plainte pour outrage public à la pudeur”, l’actuel directeur financier de Comium [KOZ] Hani Nafah a fini par être interpellé hier après-midi par les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale à Abidjan. Pourtant, par deux fois convoqué [la dernière convocation date du 4 septembre, la première du 18 juillet 2012], le DAF de Comium rechignait à se présenter devant la maréchaussée d’Adiaké. Une atmosphère de panique régnait hier au sein de la boite, pendant que le DG Michel Herbert [photo], le PCA Seydou Diarra [le même…à 83 ans] et leurs collaborateurs faisaient mains et pieds afin que “l’indélicat” Daf recouvre la liberté. Au moment où nous mettons sous presse, les informations sur une éventuelle remise en liberté de Hani Nafah se contredisent. Signalons que la compagnie de téléphonie mobile Comium-Koz, propriété du Libanais Nizar Dalloul, est traversée depuis plusieurs années par de nombreux conflits et accusations de malversations. Conflits entre actionnaires, échéances de plusieurs milliards de redevance dues à l’état de Côte-d’Ivoire non honorées, des dizaines de milliards impayés aux autres opérateurs mobiles pour interconnexions de réseaux, mauvais services, Nizar Dalloul accusé de piller les caisses de la compagnie etc. “On a tellement d’ennuis que cette affaire autour de notre DAF doit rapidement prendre fin. On n’a pas besoin de cette nouvelle mauvaise publicité” a coupé sec un haut responsable de la société, contacté ce matin à Abidjan.
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Par Hervé Coulibaly | Connectionivoirienne.net 05.12.2012
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