« Il faut combattre Alassane Ouattara » selon Bernard Doza

Le peuple authentique de Côte-d’Ivoire, ne doit pas se laisser amadouer. Il ne doit pas donner, un crédit, encore moins, une chance quelconque à Alassane Ouattara, qui est officiellement, un agent, doublé d’un sous-préfet colonial.

C’est un huissier de la finance internationale, qui incarne l’imposture. Venu pour endetter ; il hypothèque, chaque jour l’avenir de nôtre pays.

Commis des allées du grand commerce (FMI et Banque Mondiale), c’est un homme lige, propulsé au devant de la scène politique de Côte-d’Ivoire, par des lobbies de la colonisation avalisés par des sectes occidentales, qui contrôlent désormais, l’esprit des principaux leaders, contre l’émancipation des peuples africains.

A travers Alassane Ouattara, dans la gestion du pouvoir politique de Côte-d’Ivoire, le but de l’impérialisme occidental, c’est de spolier, en prélevant sur le budget national de nôtre pays, « libéré » de la colonisation sans dédommagement, le paiement continu, de la « dette », qui perpétue la domination politique étrangère ».

L’exercice de la fonction présidentielle, c’est pour mieux asseoir la politique du transfert de « l’économie de plantation » de la Côte-d’Ivoire, vers la métropole française et l’occident capitaliste, dont la réserve perpétuelle, constitue la base de la république néocoloniale.

Alassane Ouattara, incarne cette nouvelle race, d’hommes et de femmes africains, formés et venus du monde obscurs de l’argent-roi, pour tuer en Afrique. A la place du discours de la libération du peuple africain des entraves étrangères, ces hommes qui sont cooptés, le plus souvent par le lobby colonial sur le terrain politique local (par la DGSE), préfèrent le discours de la compétition électorale stérile, dans des espaces coloniaux.

Peut-on, dans un régime de gestion néocoloniale avec Alassane Ouattara, décider aujourd’hui, tout en constatant au quotidien, dans nôtre propre pays, la permanence du colonialisme domestique, soit de l’ignorer en bâtissant une autre politique, soit, de tenter de le contourner, pour reléguer à la marge, tout danger, d’affrontement direct.

L’exercice politique du « contournement », appliqué par Laurent Gbagbo, à travers le concept de la « transition pacifique à la démocratie », à échoué en 2011. Parce que la France, qui à refusé la liberté du peuple ivoirien, à fait bombarder la ville d’Abidjan, par des hélicoptères, pour installer un président fantoche, à la place du président élu, qui voulait l’indépendance de la Côte-d’Ivoire, sans préparer la guerre anticoloniale.

Alors, comment avec Alassane Ouattara, pourra-t-on associer, l’ancien colonisateur français à la politique de l’émancipation du peuple de Côte-d’Ivoire, qu’il a colonisé et à qui il a octroyé, en « partant », une indépendance formelle, de domination interne?

Le vrai combat pour l’émancipation pour le peuple de la Côte-d‘Ivoire d’aujourd’hui, ce n’est pas la politique de « l’aide au développement », qu’Alassane Ouattara et son gouvernement nous propose en perpétuant la colonisation de nôtre pays.

Le vrai combat, c’est le transfert de la technologie. La technologie de pointe, pour la transformation des matières premières du sol et du sous-sol, dont l’Afrique noire regorge les 90% au monde. Une question que, « toute la France politique « de droite comme de gauche », à toujours refusée d’aborder, surtout quant elle concerne «l’Afrique noire francophone», qu’elle considère comme son domaine réservée.

Et pourtant, il ya dans ces pays des femmes et des hommes, et surtout des jeunes qui souffrent la misère, en vivant au milieu d’immenses richesses.
Ils souffrent dans leur propre pays, de ne trouver aucun emploi à la sortie des grandes écoles et Universités, à cause de la politique néocoloniale de gestion, qui n’offre aucun débouché aux jeunes africains. Ce sont des jeunes qui émigrent vers l‘Europe et les Etats Unis, parce que leur pays ne leur offre aucune perspective d’avenir.

Le quotidien dans ces pays, c’est le drame permanent. Des jeunes couples qui se brisent, par manque du minimum vital, face à des banques étrangères (françaises) qui n’offrent aucun crédit à l’entreprise aux africains, aucune facilité pour étudiants, encore moins pour jeunes couples en fin d’études.

Face à cette néocolonie perpétuelle, criminelle en tout point de vue, qui dure depuis 52 ans, nous travaillons concrètement aujourd’hui, à une véritable alternative politique, sur le terrain ivoirien. Cette alternative, nous impose, de plus en plus, la question armée, pour la libération de nôtre pays des entraves étrangères.

Journaliste-politique parisien, avec mon fils d’un an (qui en ai ressorti traumatisé), j’ai subit, dans la résistance des jeunes combattants armés de yopougon, le bombardement intensif d’Abidjan (du 27 mars au 11 avril 2011) par les hélicoptères français (qui ont tué plus de 10.000 personnes au sol).

Aujourd’hui, en tant que leader d’opinion du peuple de Côte-d’Ivoire, dans les médias depuis 20 ans. Je demande aux ivoiriens de soutenir, les jeunes soldats qui, sur le terrain, depuis le 11 avril 2011, combattent concrètement les armes à la main, le régime dictatorial d‘Abidjan, mis en place par la France, pour organiser la restauration néocoloniale.

Parce que le 11 avril 2011 j‘étais à Abidjan. J’ai vu le peuple ivoirien, humilié dans sa chair, par la seule volonté d’un agent colonial: Alassane Ouattara.

Car en effet, c’est pour la première fois, qu’on a vu en Côte-d’Ivoire, un président démocratiquement élu. A qui, l’exercice du pouvoir a été refusé par un adversaire, qui a lancé ses troupes dans les rues d’Abidjan pour l’empêcher de gouverner. Et finalement attaqué en septembre 2002, par une rébellion armée, organisée et financée par l’ancien premier ministre de Félix Houphouët-Boigny, parce que la constitution de Côte-d’Ivoire de l’an 2000, lui refusait toute possibilité de candidature.

La responsabilité personnelle de l’ancien premier ministre, dans le complot contre Gbagbo, jusque-là manifeste devient réalité, lorsqu’en 2003, le chef rebelle, Koné Zacharia déclare dans un meeting à Bouaké (devant une foule et des cameras) qu’Alassane Ouattara lui donnait 20 millions de FCFA par mois pour gérer les insurgés du nord, contre le pouvoir socialiste d‘Abidjan).

Malgré tout cela, finalement, c’est Gbagbo, qui est Arrêté le 11 avril 2011, comme un voleur de grand chemin (après des élections suspects, pour cause de fraudes dans le nord ivoirien, tenu par la rébellion qui menaçait les électeurs) le président reconnu par le peuple ivoirien, est trainé par la soldatesque des FRCI, sur ordre d’Alassane Ouattara.

Ensuite, il est déporté au nord du pays, dans une prison coloniale, avec son épouse, son fils, et ses amis politique, sur ordre des autorités du golfe Hôtel.

Et le comble de l’ironie, envoie le président élu du peuple de Côte-d’Ivoire à la CPI, devant des juges, de la communauté internationale, répondre des crimes qu’Alassane Ouattara lui reproche d’avoir, en fait: « commis depuis octobre 2000, en président » , dans la seule volonté de l‘empêcher lui (le prédestiné), de prendre le pouvoir de Côte d’Ivoire, à tout prix.

Et depuis, la date sinistre du 11 avril 2011, la nouvelle opposition de Côte-d’Ivoire en fuite et pourchassée, est entrée dans une logique de survie.

Car, autant l’opposition de gauche, dite républicaine de l’intérieur, ménage le dictateur d’Abidjan, en lui suggérant, même de créer « une troisième république » , pour sortir de la constitution de juillet 2000, votée par 86% du peuple de Côte-d’Ivoire, autant l’opposition en exil au Ghana, refuse chaque jour, d’assumer les accusations d’attaques militaires, contre le régime criminel d’Abidjan.

L’ opposition, est désormais perdue dans des calculs politiciens. Là où le peuple ivoirien attend une action militaire, de grande envergure contre l’autocrate du nord, elle tend la main consensuelle, de la réconciliation à travers des négociations républicaine, à Dramane Ouattara.

Or nous avons affaire a un criminel patenté, qui n’a pas hésité, depuis septembre 2002, à tuer de sang froid en Côte-d‘Ivoire. Un homme politique qui a diligenté des massacres de femmes et d’enfants, qui a commanditér l’éventrement de femmes à dans l’ouest ivoirien, à travers une rébellion armée, pour la conquête du pouvoir à tout prix.

Dans nôtre pays , Alassane Ouattara, n’est pas considéré comme un président élu. C’est un usurpateur. Car, s’il est élu, c’est par la volonté politique de la communauté internationale et non par le peuple de Côte-D’ivoire. C’est donc un président autoproclamé, qui a utilisé la constitution de Côte-d’Ivoire, comme un instrument xénophobe pour se victimiser dans l’opinion international et les médias occidentaux.

Depuis le 11 avril 2011, Alassane Ouattara a organisé un coup d’état, pour rendre le peuple de Côte-d’Ivoire: étranger, dans son propre pays.

Alors, face à l’occupation militaire de nôtre pays par les FRCI (doublé de trois armées étrangères), le peuple autochtone de Côte-d’Ivoire, se donne le droit de s’armer pour défendre sa terre, sa patrie. Aujourd’hui nôtre pays, c’est la France, occupée en 1940 par l’armée allemande et la gestapo d’Hitler, venus pour spolier le peuple français.

Comme les patriotes français et les africains des colonies, qui ont pris les armes contre l’occupation du territoire français, tout ivoirien a désormais le droit de s’armer pour défendre la patrie, occuper par Alassane Ouattara et sa légion du nord: c’est une question de vie où de mort.

Bernard DOZA, journaliste-écrivain, en retraite à Cotonou (au Bénin).

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