La FIDH vilipende la Côte d’Ivoire

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) a publié hier un communiqué dans lequel l’organisation dénonce l’existence de lieux de détention illégaux en Côte d’Ivoire. Le communiqué fait également état de disparitions forcées et de cas de torture et affirme avoir enregistré des dizaines de cas de violations des droits de la personne. Enfin, regrettant que les récentes attaques sur les FRCI aient provoqué un retour de l’armée dans le dispositif sécuritaire intérieur ivoirien, la FIDH accuse les forces ivoiriennes d’avoir exécuté sommairement six hommes en juillet dernier dans le camp de déplacés de Nahibly.

(Source: operationspaix.net)

Onuci et USA enfoncent le gouvernement ivoirien: « des cas de torture existent »

Sylla A. source Soir info

Après le rapport d’Amnesty international, L’Onuci enfonce le gouvernement ivoirien : « Des cas de torture existent »

Eugène Nindorera pense que le gouvernement doit avoir le courage de vérifier ces informations.
Eugène Nindorera, Chef de la division des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies pour la Côte d’Ivoire (Onuci) a confirmé que des cas de torture existent en Côte d’Ivoire. Il a été interrogé, mardi 30 octobre 2012, par Radio France international (Rfi) suite au rapport rendu public, vendredi 26 octobre 2012, par Amnesty International. Un rapport qui fait état de 200 cas de détentions arbitraires et qui évoque des cas de torture en Côte d’Ivoire.

« Sur ces vagues d’arrestations, on a pu constater que la manière dont cela s’est fait, c’était une manière qui pouvait être portée à discussion par rapport à un certain nombre de normes qui n’étaient pas respectées à savoir qui doit intervenir dans ce genre de situations ? Quelle est la base légale ? Sur quel document est-ce que cela doit être fait ? A quelle heure est-ce que ce genre d’activités doit être mené ? Où est-ce que ces personnes doivent être arrêtées ?

Toute une série d’éléments qui indique comment on doit procéder dans ce genre de situations. Et il faut dire que la manière dont cela s’est fait n’était pas toujours conforme à la légalité. D’où une certaine préoccupation que nous avons eu l’occasion d’exprimer aux autorités en essayant d’évoquer un certain nombre de cas précis pour les amener à corriger cette manière d’intervenir, en soulignant qu’il y a des cas de torture, sûrement pas aussi nombreux que ceux que certaines organisations avancent, mais des cas de torture existent. Et je pense qu’il faut avoir le courage de vérifier ces informations et une fois que ces informations sont vérifiées, procéder à l’arrestation et à la poursuite des personnes qui sont responsables de ces actes qui sont illégaux ».

Propos recueillis par SYLLA A

Philip Carter III à propos des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire :
« Généralement sur les défis des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, je suis d’accord avec les remarques faites par Amnesty international. Le gouvernement a des soucis par rapport au rapport d’Amnesty international  » a déclaré l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, à la suite d’une audience avec le Premier ministre Ahoussou Jeannot-Kouadio.

Par JT

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