Dans le rapport daté du 14 Septembre 2012, de mi mandat du groupe d’experts de l’Onu sur la Côte d’Ivoire, je suis nommément accusé ainsi que certains de mes camarades d’avoir organisé au Ghana, une structure politico- militaire en vue de déstabiliser le régime Ouattara. Je m’inscris en faux contre de telles allégations. La Coordination du Fpi en exil dont j’ai l’honneur d’être le coordinateur et le porte-parole, a inscrit sa lutte dans la ligne de notre parti, c’est-à- dire une lutte pacifique résolue pour la démocratie et l’Etat de droit. Nous sommes organisés en plusieurs commissions ;
-une commission sociale ;
-une commission juridique;
-une commission financière
-une commission des medias Les missions clairement définies et assignées à ses groupes sont les suivantes : 1-maintenir les liens de soli-
darité entre Ivoiriens et Ivoiriennes qui ont fui la sanglante dictature de M.
Ouattara ;
2 -dénoncer les mensonges de M. Ouattara, de tous ses soutiens et alliés;
3- révéler au monde le génocide et l’ épuration ethnique(le génocide wê) qui se déroulent en Côte d’ivoire
avec la complicité de la France et des Nations unies ;
4 -apporter notre assistance juridique au Président Laurent Gbagbo et aux camarades injustement incarcérés dans les pénitenciers et goulags de M. Ouattara.
Notre lutte n’a jamais été violente. c’est une lutte déterminée, ceci depuis les années 60, pour faire de la Côte d’Ivoire un pays souverain et démocratique. Ainsi, lors de la rédaction de la constitution du 1er août 2000, sur instruction du Président Laurent Gbagbo, notre parti, le Fpi, dont j’étais un des représentants à la commission consultative constitutionnelle, a fermement défendu les libertés individuelles et collectives des citoyens .Le Titre1de la constitution ( des libertés, des droits et des devoirs) a été rédigé par Maitre André Kouassi et moimême . Mes camarades et moi ne demandons qu’une seule chose à M. Ouattara, l’instauration d’un dialogue direct entre le Fpi et lui; la réconciliation se faisant entre les belligérants.
Notre lutte pour la liberté et l’équité est pacifique. L’Onu et ses experts doivent donc se départir de leur attitude partisane pour aider la Cote d’Ivoire à retrouver une paix durable et définitive. Dans leur farouche désire de nuire aux partisans du Président Laurent Gbagbo, les experts de l’Onu parlent d’un certain Ouassou koffi, ministre des transports. Messieurs les experts, le seul koffi ayant été ministre des transports depuis 1960 en Côte d’Ivoire a été M. Ahoussou koffi, ministre du président Félix Houphouët-Boigny. Il est décédé et le seigneur ne l’a pas encore ressuscité.
Messieurs Les Experts, les Ivoiriens et les Ivoiriennes ne veulent que la paix, rien que la paix. Je vous remercie.
Dr Assoa Adou
Coordinateur et porte-parole du Fpi en exil
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