Et si Beyala, Onana et Kouamouo rendaient utile leurs plumes…

Quel gâchis ! Pourrait-on l’asserter sans attiger. Quel est donc ce forcené acharnement à déclamer des choses qui n’ont ni existence idéelle ni matérielle, à dépeindre en noir des situations qui ne le méritent aucunement parce qu’à des années-lumière des dimensions gargantuesques qu’on s’emploie artificiellement à leur donner, à distiller avec malice et une détermination aussi impavides des mensonges aussi facilement perceptibles et deconstructibles même par les esprits à la cime de l’idiotie ? L’aversion ne doit pas subjuguer de cette façon l’esprit cartésien, le sens du discernement et de l’analyse, surtout pour des gens qui se réclament de l’intelligentsia africaine. C’est un droit, presque naturel, d’aimer qui on veut et de détester également qui on veut. Toutefois, l’intellectuel, le vrai, pleinement instruit de sa mission, ne doit nullement se laisser aller au gré des affects, des sentiments au risque de nuire pernicieusement à son statut, à sa plume. Laisser déteindre à peu de frais le ressentiment sur ses jugements, ses productions intellectuelles, fait perdre le sens de la réalité et conduit irrémédiablement à servir des fadaises, des constructions indigestes provoquant l’hilarité collective. C’est malheureusement le cas de nos amis Camerounais d’origine, Calixthe BEYALA, Charles ONANA, Théophile KOUAMOUO dont l’antipathie atrabilaire pour le Président Alassane Ouattara est sue du monde entier. Manifestement, cette donne majeure a de réels effets inducteurs sur leurs dispositions mentales, les fourvoyant dans leurs analyses et les conditionnant à déverser leur bile, des faisceaux d’invectives gratuites chaque fois que l’image de Monsieur Ouattara leur apparaît, ne serait-ce qu’ idéellement. Cette tendance, puisant ses racines dans des poussées colériques et la haine injustifiée, ôte toute objectivité à leur appréciation pour ce qui concerne les actions et réalisations du Président de la République et l’équipe gouvernementale travaillant sous sa houlette éclairée. On peut nourrir à l’endroit de quelqu’un du rejet et de l’animosité et cependant applaudir ses faits d’armes, ses actions d’éclats. De même, aduler quelqu’un, pour un intellectuel, ne doit pas conduire à applaudir ses scélératesses, ses inconduites, mais à les stigmatiser d’une plume vitriolée. Je n’ai nullement ici l’intention de dire que la gestion du pouvoir sous Monsieur Ouattara est immaculée, inattaquable. Mais, appréhendée à l’aune de l’ère Gbagbo, il n’y a pas de comparaison possible. C’est un peu l’image des rapports dialectiques entre le jour et la nuit. Sous Gbagbo et sa confrérie de sorciers, la Côte d’Ivoire a vécu pendant une décennie dans les méandres des ténèbres, dans la morbidité quotidienne. C’est indiscutable. Toutefois, sous Ouattara, la Côte d’Ivoire, on peut le dire avec jactance, renoue avec la lumière, l’espérance, et pourquoi pas, la joie de vivre et le bonheur partagé. Le seul exemple des universités entièrement rénovées et hissées au diapason des normes internationales suffit à rabattre définitivement le caquet aux critiques intelligents, ayant encore le sens de l’honneur. Je comprends que vous soyez encore nostalgiques des largesses intéressées de l’ex chef d’Etat qui a mis en couple réglée les caisses de l’Etat pour vous faire plaisir, assouvir vos sollicitations stomacales, mais, vous rendrez vos plumes utiles et vous redonnerez une virginité morale en magnifiant ce qui le mérite et en adressant de caustiques mercuriales à tout ce qui est moralement et humainement répugnant. La course endiablée au matériel pervertit nécessairement. Toutefois, en défendant des valeurs universelles tels que l’amour du prochain, le respect de la vie, le pardon, l’honnêteté… comme le fait le Président Ouattara, on gagne immanquablement en considération, en dignité, en humanité. Je ne vous demande pas de vous ériger en d’infâmes hagiographes et de donner dans l’hyperbole, mais en célébrant les hommes dignes de l’être, leurs exploits, vous vous rendez utiles en conférant un sens utilitariste à vos plumes. Cependant, vous vous rendez ridicules en tentant de falsifier l’Histoire, en dépeignant sous des traits hautement mélioratifs des monstres à la soif inextinguible de sang humain. Je ne reviendrai pas sur des sentiers déjà battus depuis belle lurette, mais, poussez le toupet jusqu’à présenter de sinistres individus comme des souverainistes, des panafricanistes, c’est soi-même s’enlever toute crédibilité, vider de toute de substance, son statut d’intellectuel.

Aussi, voudrais-je vous rappeler, chers BEYALA, ONANA, KOUAMOUO, que vous embarquerez vos plumes sur des lignes discursives utilitaires, en vous intéressant enfin à votre Cameroun natal, en braquant le projecteur de l’analyse sur son état de délitement progressif et accéléré quintessentiellement dû à la dérive totalitaire de Monsieur Paul Biya, au pouvoir depuis trente années. L’incompétence de cet homme d’Etat, crève les yeux et l’éconduire du pouvoir relève d’un acte de salubrité publique. En jouant pleinement votre rôle d’intellectuels qui vous oblige à constamment relever les tares de ce régime, à édifier le peuple Camerounais sur ses droits et devoirs, à l’ instruire sur le sens réel et la fin que poursuit la politique, sur la valeur de la liberté, du développement et du progrès, vous lui rendrez un inestimable service. De cette façon, vous lui permettrez de prendre conscience de l’indigence endémique dans laquelle il se trouve, de se résoudre enfin à prendre son destin en main via une insurrection à l’effet de se dégager du joug du pouvoir vermoulu Biya et de ses apparatchiks. La misère économique, infrastructurelle dans laquelle baigne le Cameroun doit interpeller tous les Camerounais, vous, au premier degré. Lorsqu’au moyen de vos plumes, vous aurez remis le Cameroun sur les rails, vous pourrez vous investir ailleurs. Le Christ, à ce sujet, est formel : « Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » (Matthieu 6.7). Pour l’heure, la Côte d’Ivoire avance, à grands pas, sur la voie du progrès, sous la conduite magistrale du Président Ouattara. Que Dieu nous garde !

DIARRA CHEICKH OUMAR
Diarra.skououmar262@gmail.com

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