Hervé Coulibaly| Connectionivoirienne.net
Au moins 20 soldats FRCI ont été tués du coté de Noé, dans les violents combats qui ont débuté hier tard dans la nuit, pour prendre fin dans la matinée de ce samedi. En effet, vu la gravité de cette attaque, le gouvernement ivoirien vient d’ordonner ce soir officiellement la fermeture unilatérale de toutes les frontières entre le Ghana et la Côte-d’Ivoire. Selon nos sources, le régime de Ouattara ne dit pas la vérité sur le nombre de morts. « Comprenez cher ami que la guerre n’est pas seulement asymétrique ou dissymétrique et militaire, mais elle est aussi médiatique. Ne croyez pas un seul mot des bilans communiqués par les officiels ivoiriens« .
Le Ghana n’a pas encore officiellement réagit à cette fermeture unilatérale des frontières communes entre les deux pays.
ALERTE – La Côte d’Ivoire ferme toutes ses frontières avec le Ghana après une attaque
ABIDJAN – Le président ivoirien Alassane Ouattara a ordonné vendredi la fermeture de toutes les frontières entre son pays et le Ghana, après l’attaque d’un poste-frontière ivoirien par des hommes armés qui se sont ensuite repliés au Ghana, a-t-on appris de source officielle.
Informé de la situation, le président Alassane Ouattara a consulté les ministres de l’Intérieur et de la Défense et a informé son homologue ghanéen du repli des assaillants en territoire ghanéen et qu’il avait ordonné pour des raisons de sécurité la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes en direction du Ghana, jusqu’à nouvel ordre, a déclaré le ministre de la Défense, Paul Koffi Koffi, sur la chaîne de télévision publique RTI.
(©AFP / 21 septembre 2012 22h25)
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4 assaillants tués à la frontière avec le Ghana (source sécuritaire)
AFP
ABIDJAN – Quatre assaillants ont été tués et cinq personnes arrêtées après des échanges de tirs dans la nuit de jeudi à vendredi entre des hommes armés et les forces de sécurité ivoiriennes à Noé, à la frontière avec le Ghana, a-t-on appris auprès d`une source de sécurité.
L`attaque s`est déroulée à Noé, à environ 170 km d`Abidjan et elle a provoqué la fermeture de la frontière entre la Côte d`Ivoire et le Ghana.
« Quatre assaillants venus du Ghana ont été tués et cinq personnes ont été arrêtées lors de combats à Noé dans la nuit. La situation est désormais sous contrôle mais la frontière reste fermée », a déclaré à l`AFP une source de sécurité.
Mercredi soir, une première tentative avait déjà été repoussée par les forces de sécurité, selon cette source, qui ne fait état d`aucune perte parmi les militaires des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI).
Quelques heures avant l`attaque de Noé, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été attaqués par des hommes armés dans la commune de Port-Bouët, dans le sud d`Abidjan.
Trois personnes ont été tuées dans les fusillades à Abidjan, selon le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, qui s`est rendu sur place vendredi matin.
« Ce sont des bandits qui ont opéré hier, tout ce qu`ils ont pris comme armement ont été récupéré. Un passant a été tue par des balles perdues, un militaire de passage a également perdu la vie et un des assaillants a été abattu », a déclaré à la presse le ministre de la Défense.
Au moins une personne soupçonnée d`avoir participé aux violences a été arrêtée, selon une source de sécurité.
Paul Koffi Koffi a confirmé qu`une attaque s`était aussi déroulée jeudi soir à Noé, sans pouvoir donner davantage d`informations dans l`immédiat.
Ces attaques, survenant après un mois d`accalmie, se sont produites le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage à quinze militaires victimes de précédents assauts contre les forces de sécurité.
Une vague d`attaques avait déjà visé en août ces forces, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo. De nombreux responsables politiques et militaires de l`ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d`Ivoire, ce qui a créé des tensions entre Accra et Abidjan.
Le président ghanéen John Dramani Mahama a cependant assuré le 5 septembre qu`il ne laissera pas son pays servir de « base arrière » pour déstabiliser la Côte d`Ivoire.
str-thm/sba
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Noé – la Côte d’Ivoire ferme sa frontière avec le Ghana
(AfriSCOOP) — La frontière ivoiro-ghanéenne a été fermée vendredi après des tirs qui ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi dans le village de Noé à l’Est de la Côte d’ivoire, rapportent des médias.
La fermeture de cette frontière située à environ 170 km d’Abidjan intervient quelques heures après les attaques de deux commissariats et d’une gendarmerie ayant fait au moins trois morts au Sud Abidjan, dans le quartier de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.
« La frontière est encore fermée (depuis 9h00 Gmt). Nous attendons l’autorisation de la hiérarchie avant de la rouvrir. (…). Nous n’avons pas plus d’information. Les ratissages ont commencé depuis 3h00 et se poursuivent », a indiqué une source militaire cité par l’Agence Africaine de Presse (APA). « C’est seulement les tirs sporadiques des forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci, ndlr) qui ont duré 2h00 du temps », a-t-elle précisé.
Ces nouvelles violences surviennent le jour même d’une cérémonie d’hommage du gouvernement aux éléments des forces de l’ordre tués lors de précédentes attaques de groupes armés qui ont fait au moins 15 morts dans l’arme ivoirienne depuis début août.
Cette vague d’attaque, attribuée par les autorités à des partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo – des civils et des militaires, policiers ou gendarmes -, avait été suivie de l’arrestation de plusieurs hauts responsables du parti de l’ex-chef de l’Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).
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Noé attaquée, poste frontière avec le Ghana
Aboisso:
Des tirs nourris signalés à Noé, à la frontière entre la Côte-d’Ivoire et le Ghana dans le sud-est, depuis ce vendredi matin. Ces nouveaux échanges de tirs font suite à ceux de la nuit d’hier dans la commune Sud de Port-Bouet à Abidjan. Le bilan des attaques de deux commissariats et d’une brigade de gendarmerie dans la nuit de jeudi à vendredi, serait officiellement de un mort. Plus d’infos suivront, restez connectés.
3 morts dans de nouvelles attaques contre les forces de sécurité
AFP
ABIDJAN – Des attaques ont à nouveau visé dans la nuit de jeudi à vendredi les forces de sécurité à Abidjan et à la frontière avec le Ghana, faisant au moins trois morts, alors que la Côte d`Ivoire connaît son plus grave regain de tension depuis la crise postélectorale de 2010-2011.
Deux commissariats de police et un poste de gendarmerie ont été attaqués
par des hommes armés jeudi en début de soirée, dans la commune de Port-Bouët,
dans le sud d`Abidjan.
Plus tard dans la nuit, c`est la ville de Noé (environ 170 km d`Abidjan), à la frontière avec le Ghana, qui a été attaquée, provoquant la fermeture de la frontière entre les deux pays.
Trois personnes ont été tuées dans les fusillades à Abidjan, qui avaient pour but de s`emparer des armes entreposées dans les commissariats et la gendarmerie, selon le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi, qui s`est rendu sur place vendredi matin.
Un photographe de l`AFP qui s`est rendu sur place a vu le corps d`un homme, en civil, gisant au bord de la rue, près du corridor d`Abidjan-sud, une vaste route qui mène de la capitale économique de Côte d`Ivoire au Ghana.
« Ce sont des bandits qui ont opéré hier, tout ce qu`ils ont pris comme armement ont été récupéré. Un passant a été tue par des balles perdues, un militaire de passage a également perdu la vie et un des assaillants a été abattu », a déclaré à la presse le ministre de la Défense.
Au moins une personne soupçonnée d`avoir participé aux violences a été arrêtée, selon une source de sécurité.
Paul Koffi Koffi a confirmé qu`une attaque s`était aussi déroulée jeudi soir à Noé, sans pouvoir donner davantage d`informations dans l`immédiat.
« Les tirs ont commencé à Noé vers 3 heures du matin. La population est apeurée, la frontière avec le Ghana a été fermée », a déclaré à l`AFP une source de sécurité, qui ne disposait pas de bilan pour cette attaque.
Ces attaques, survenant après un mois d`accalmie, se sont produites le jour même où une cérémonie militaire a rendu hommage, en présence du président Alassane Ouattara, à seize militaires victimes de précédents assauts contre les forces de sécurité.
Une vague d`attaques avait déjà visé en août ces forces, à Abidjan, dans ses environs et dans l`ouest du pays, marquant le plus grave regain de tension en Côte d`Ivoire depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Elles avaient été attribuées par les autorités à des partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo – des civils et des militaires, policiers ou gendarmes -, ce que dément le parti de l`ex-chef de l`Etat, le Front populaire ivoirien (FPI).
Ces violences ont été suivies de l`arrestation de plusieurs hauts responsables du camp Gbagbo, dont le secrétaire général du FPI, Laurent Akoun, condamné à six mois de prison ferme pour « trouble de l`ordre public ».
Cinquante-quatre civils et 19 militaires ont aussi été arrêtés et sont inculpés, notamment pour « attentat contre la sûreté de l`Etat », à la suite de ces attaques.
De nombreux responsables politiques et militaires de l`ex-régime ivoirien ont trouvé refuge au Ghana, qui partage une frontière de près de 700 km avec la Côte d`Ivoire, ce qui a créé des tensions entre Accra et Abidjan.
Le président ghanéen John Dramani Mahama a cependant assuré le 5 septembre qu`il ne laissera pas son pays servir de « base arrière » pour déstabiliser la Côte d`Ivoire.
Le porte-parole en exil de Laurent Gbagbo, et adversaire virulent du nouveau pouvoir, Justin Koné Katinan, accusé de « crimes économiques » par Abidjan, a été arrêté le 24 août à Accra. La justice ghanéenne examine une demande d`extradition vers la Côte d`Ivoire.
Le processus de réconciliation paraît en panne en Côte d`Ivoire. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders, a appelé cette semaine à « relancer un véritable dialogue politique dans le pays ».
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