Il est plus facile de diriger un troupeau de moutons, ce qui se fait avec un bâton, que de diriger un groupe d’humains, car les Hommes sont difficiles à maîtriser, à plus forte raison, diriger des hommes et leur dire d’arrêter des pratiques auxquelles ils étaient habitués depuis une décennie. Ces hommes sont nos militaires appelés F R C I, dénomination trouvée à la nouvelle armée qui est un mélange d’anciennes forces nouvelles et des ex fanci .
Depuis la gestion effective du pouvoir d’état le Président de la République , S.E.M Allassane Ouattara ne ménage aucun effort pour assurer la sécurité des ivoiriens et de faire en sorte que la vie qui est devenue chère, diminue pour que tout ivoirien vive mieux. Mais il se trouve des hommes tapis dans notre Armée qui rament à contre courant en foulant aux pieds tous les appels du Chef de l’état à ne pas s’adonner au racket sur les pauvres populations qui ne demandent qu’à être protégées pour mieux produire.
Dans notre pays il y a des zones, des régions qui sont activement recherchées par ces militaires affairistes pour s’y faire muter et « préparer leur retraite » car selon eux ce sont des endroits à fortes rentabilités. Ce sont les régions de Soubré ,Méadji, Gabiadji et San pedro. Des zones de forte production cacaoyère et d’hévéa. Ce qui fait que ces régions sont la convoitise d’individus peu recommandables qui n’hésitent pas à tuer pour s’emparer du fruit de durs labeurs des braves paysans autochtones et allogènes. Ce sont des braquages et des coupures de routes qui sont servis aux populations. Le mauvais état des routes qui relient ces régions de productions cacaoyères au Port de San Pedro, ne concoure pas à améliorer la sécurité.
Prenons l’axe Gabiadji- Fahé-Dagadji long de 45 kms, pour arriver à Dagadji , les taxis brousses et autres camions de ramassage de cacao mettent 4 à 6 heures de temps. Ce qui est écœurant, c’est que cette distance est parsemée de huit barrages de F R C I de nuit comme de jour, rackettant systématiquement tous les voyageurs. Chaque voyageur est tenu de payer la somme de deux cents (200 francs c fa) à chaque barrage en plus du transport qui varie entre 2000 francs à 3000 francs cfa. A Dagadji par exemple, un gros village de près de 8000 habitants, enclavé et non réseau électrique national, les acheteurs de cacao , les planteurs d’hévéa, sont soumis à une taxe allant de cinq mille à quinze mille, qu’ils doivent payer aux corridors qui sont à l’entrée et à la sortie du village, selon que leurs camions sont vides ou chargés de produits comme si c’était le port de San Pedro. Des taxes qui sont prélevées sur des populations et qui ne vont guère dans les caisses de l’état mais dans des poches d’individus véreux qui ont établi leurs quartiers généraux de racket dans ces villages pour assujettir ces populations sous le prétexte que cette zone est trop sensible, car non loin de la forêt de Tai , lieu de prédilection des déstabilisateurs du Gouvernement.
Nous nous demandons si le Gouvernement est au fait de ce qui se passe dans cette région du pays. La recherche de la sécurité ne doit pas être un sauf-conduit pour des individus, dans leur volonté de spolier des populations. Ces F R C I ne reçoivent-elles pas de salaire au point de soumettre les populations de Fahé , Gagny, Dagadji, Doba et Djapadji à un racket quotidien ? Nous profitons de cette occasion pour demander au Gouvernement tout en mettant fin au racket de ces F R C I qu’il se penche urgemment sur l’état de la route de cet axe , d’où proviennent des milliers de tonnes de cacao pour alimenter notre économie. Ces villages ne sont ni électrifies et n’ont point d’eau potable .
Par Bernard Gouet
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