Annonçant que le régime signe son arrêt de mort à travers la mort de Lida, ce texte vise à mettre le feu aux poudres et à préparer les consciences à une révolte. Selon les SGBI, la déstabilisation que visent les pro-Gbagbo n’est pas du tout d’ordre militaire classique. Il s’agit plutôt de matraquer les consciences pour créer les conditions d’une révolte populaire. Une révolution bleue et LMP, à l’image du printemps Arabe. «L’opération Esaie 60» dans sa phase terminale, à défaut de faire sortir le peuple dans la rue comme en Egypte, en Tunisie avant 2015, doit, si le pouvoir tient jusqu’a cette date au moins, créer les conditions morales et psychologiques d’une défaite du président Alassane Ouattara. D’ici là, les pro-Gbagbo auront réussi à perturber les autorités et à détourner les populations des travaux du nouveau régime. En effet, il est clair que si c’est l’actualité FPI et Gbagbo qui est servie aux Ivoiriens, les observateurs auront bien du mal à voir et suivre ce que Ouattara fait de bien. Laurent Gbagbo a commis à peu prés les mêmes erreurs. Au lieu de dire ce qu’il a fait de bon, notamment qu’il a apporté la paix et la stabilité avec l’accord de Ouaga, l’ex- président a passé son temps à démontrer que Ouattara est mauvais, dangereux et menteur. Laurent Gbagbo est tombé, Alassa- ne Ouattara a gagné et est au pouvoir. Les Ivoiriens seront reconnaissants aux autorités de se consacrer à la reconstruction et à la réconciliation sans avoir des états d’âme vis-à-vis du FPI et de l’opération Esaïe 60 conduite par une opposition, qui est dans son rôle, qui pleure, et a du mal à se remettre de sa défaite, qui reste dans a provocation. Normal n’est-ce pas ? Reconstruire, réconcilier, pardonner, être président de tous les Ivoiriens, des RHDP comme des « bandits » et déstabilisateurs éventuels du FPI, voilà ce qui est attendu du chef de l’Etat. Malgré les incitations contenues dans les articles comme celui publié ci dessus.
CK
L’Intelligent d’Abidjan
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La dernière trouvaille après le coma de Lida, c’est la nouvelle de sa mort. Une nouvelle qui a circulé le week-end et qui a été reprise par des sites pro-Gbagbo hier. Sur un de ces sites infoabidjan.net, L’IA a capté cet article. URGENT: LIDA KOUASSI MORT?
Cette information nous la mettons au conditionnel, le temps pour nous d’avoir de plus amples informations. En effet, selon une source bien introduite, Moïse Lida Kouassi, ex-ministre de la Défense du premier gouvernement de Pascal Affi N’Guessan sous Gbagbo, arrêté au Togo la semaine dernière et extradé à Abidjan, puis enfin hospitalisé à la Pisam depuis le début de cette semaine, suite à une torture à lui infligée par les hommes de Ouattara, serait décédé. La source nous indique qu’il serait décédé des suites des séquelles dues aux mauvais traitements par lui subis dans les locaux de la DST. Une deuxième source que nous avons join, nous a indiqué que la raison pour laquelle Hamed Bakayoko et la RTI version Ouattara a fait passer en boucle un message en fin de semaine dernière, faisant état de l’arrestation de Koné Katinan était juste pour étouffer l’affaire et changer le point focal des conversations qui étaient dirigées vers l’arrestation puis de la torture de Lida Kouassi. La source nous a indiqué que si le pouvoir dit qu’il n’est pas mort, de la même façon qu’ils l’ont présenté à la nation très rapidement, ils le feront encore pour démentir sa mort. Puis il a ajouté: ‘‘Vieux père, ils sont au labo pour vous présenter quelque chose, mais je vous informe que c’est un montage car ce sont mes hommes qui travaillent sur ce montage’’. Mais si cette mort venait à être confirmée, ce que nous sommes en train de vérifier par d’autres sources neutres, alors c’est que le pouvoir Ouattara est arrivé à son terminus.
(Infodabidjan.net)
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