Abengourou: Le maire dénonce l’intervention des « dozos » dans le maintien d’ordre sans aucun statut administratif
Abengourou, 07 mai (AIP) – Le maire de la commune d’Abengourou, Nicolas Kouassi Akon Yao, a dénoncé, lors de la première session du conseil municipal, la présence des chasseurs traditionnels armés, communément appelés « Dozos » dans la commune, alors qu’ils n’ont aucun statut administratif et « ne dépendent d’aucun ministère et se donnent le pouvoir de rétablir l’ordre ». a précisé le premier magistrat de la commune.
Parlant du problème de sécurité dans la commune d’Abengourou malgré quelques améliorations, le maire Kouassi Akon a déploré, vendredi, le fait que le gouvernement n’a pas réussi encore à désarmer les Dozos, recrutés comme les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), à la faveur de la crise postélectorale pour le besoin de la cause, et non encore réinsérés dans la vie active, créant ainsi des problèmes d’insécurité dans les villes, a-t-il ajouté.
Selon le premier magistrat de la commune d’Abengourou, le problème de Dozos prend de plus en plus de l’ampleur parce que ces derniers se donnent le pouvoir de rétablir l’ordre ou de rendre justice alors que les policiers, les gendarmes et l’armée régulière qui doivent assurer la sécurité des populations et des biens ne disposent pas de moyens.
Il a également déploré la dégradation accrue de la voirie à Abengourou.
« Aucune commune, aucun maire, dans l’état actuel de gestion de des communes, ne peut bitumer les rues de sa ville. Aucun budget communal ne peut supporter les investissements de bitumage nécessaires qui se chiffrent à des milliards (de FCFA), selon le maire Kouassi Akon, rappelant que c’est le gouvernent qui a la charge des programmes de bitumage.
Concernant le programme d’urgence du président de la République, Nicolas Kouassi Akon a précisé que rien n’a été fait à Abengourou pour le premier décaissement, bien que la région de l’Indénié-Djuablin y figure en bonne place.
(AIP)
Apk/kp
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