Les refondateurs, après le fameux « on gagne ou on gagne » d’avant la présidentielle, ont trouvé une autre formule aussi meurtrière que la première : « Ce n’est pas encore fini ». Malgré les faits et les expériences malheureuses d’un passé récent, les socialistes à l’ivoirienne continuent de démontrer qu’ils ne sont démocrates en rien. « On gagne ou on gagne » veut dire qu’il n’y a qu’une seule issue à l’élection : leur victoire envers et contre tout. Ce qui donnait des indications sur les méthodes qu’ils utiliseraient ou les moyens qu’ils emploieraient pour qu’il en soit ainsi. Ce qui veut dire : si nous ne gagnons pas par la voie des urnes, nous allons emprunter la voie des armes pour imposer notre victoire. Ce qu’ils ont d’ailleurs tenté de faire. Avant même la compétition, ils savaient qu’ils allaient perdre, donc, ils ont préparé le plan « B », les armes. Le bon peuple de Côte d’Ivoire a découvert, avec frayeur que les socialistes à l’ivoirienne s’étaient vraiment équipés, malgré l’embargo de l’ONU, en engins de mort les plus efficaces. Mais, comme rien ne peut contre la volonté du peuple, donc de Dieu, ils (les refondateurs) ont échoué dans toutes leurs entreprises. Là encore, au lieu de tirer leçon de cela, ils continuent de dire : « Ce n’est pas encore fini ». Mais, quel palabre qui ne finit pas ? Parce que le chef de la refondation a perdu le pouvoir, le pays ne doit pas vivre, le bon peuple doit demeurer dans la peur perpétuelle ? Avant lui, n’y a-t-il pas eu d’autres présidents qui sont morts ou chassés du pouvoir sans qu’il ne pèse sur nos têtes des menaces de destruction massive ? Dire que ces opposants ergotaient sur l’alternance politique à chaque instant. Dans leur esprit, sans doute, ce changement tournant ne devrait se faire qu’à leur avantage. Drôles de démocrates ! Or, tout est fini. Leur champion a été battu à la loyale. Il le sait très bien. Pour avoir conduit le pays au massacre, il est aujourd’hui retenu dans les liens de la détention, dans une prison internationale. Heureusement que le monde a évolué et que l’univers entier a ses yeux partout, même dans notre carré, et que plus jamais, aucun dirigeant, fût-il le plus grand des opposants, ne pourra se permettre de jouer à la loterie, la vie de ses concitoyens. Tout est fini, l’alternance tant prisée par les socialistes à l’ivoirienne s’est produite selon la volonté du peuple souverain. Le nouveau président de la République est dans ses fonctions, dans la justice avec la bénédiction populaire.
Le Patriote
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