On croirait qu’il n’avait jamais existé. Et, pourtant il y a des moments symboliques durant lesquels l’on est en droit d’attendre des messages de ceux, considérés comme les symboles d’une lutte, d’une cause. Cette fois contrairement à ses habitudes de spécialiste de la communication, Blé Goudé ne s’est pas exprimé, ni par vidéoconférence douteuse, ni par appels satellitaires à RFI ou à Jeune-Afrique ou encore à France24. Pis, aucun de ses porte-plumes à commencer par le « laboratoire de faux » à Paris, n’a produit une longue série de mots signée de Blé Goudé Charles. En ce 11 avril 2012, un an après la « capture » de l’ex président de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, le silence de Blé Goudé pèse lourd. Très lourd même ! Ça devient inquiétant, surtout après que les « résidus » de son Cojep l’aient récemment annoncé malade. Le silence commence par devenir éternel.
Sylvie Kouamé
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