Affaires en Côte d’Ivoire, un terrain de plus en plus miné

Le vide créé par la situation de crise depuis de longues années, a fait naître un nouveau type d’investisseurs. Il s’agit de la communauté libanaise. Celle-ci a racheté la plupart des entreprises abandonnées par les français ou qui sont en cessation d’activité. S’étant désormais enracinés, les investisseurs libanais donnent de la sueur froide aux investisseurs européens. Qui se rendent de plus en plus compte d’avoir en face d’eux des concurrents sérieux. Dans son rendu d’hier mardi 3 avril 2012, sur l’atelier d’information de Ubifrance, le journal français Les Echos a relevé les inquiétudes que se font les entreprises françaises. «Pour l’industrie française, la concurrence la plus rude est déjà présente, elle vient des 300 à 400 entreprises libanaises qui ont souvent des cadres français, et sont sur les mêmes marchés, confie un proche des milieux d’affaires», souligne le journal. Paradoxes ivoiriennes et de l’ère de Ouattara : alors qu’on croit que c’est tout pour la France et que le Chef de l’Etat ne peut rien refuser à Paris. Voici que les entreprises françaises semblaient ne rien sentir.

L’Intelligent d’Abidjan

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