Côte d’Ivoire Interpol remet 24 grosses cylindrées volées aux propriétaires

Le commissaire Angui Eboi Alain, directeur du bureau central national d’Interpol Côte d’Ivoire, a remis, le mercredi 29 février dernier, à Marcory-Zone 4 C, aux agents assureurs représentant les propriétaires, les clés de contact de 24 grosses cylindrées, dont 14 de type 4×4 retrouvés la semaine dernière au Burkina Faso, au Mali, en Guinée-Conakry, au Ghana et au Togo. Ces véhicules d’une valeur de 705 millions FCFA ont été volés en Côte d’Ivoire, en Italie, en France, en Hongrie, en Suède, au Danemark et au Canada. Selon le patron d’Interpol Côte d’Ivoire, lorsqu’il a été signalé le vol de ces véhicules, il a été mis en place un mécanisme d’éveil en introduisant les caractéristiques des voitures volées dans les bases de données d’Interpol Côte d’Ivoire. Ainsi, toutes les autres autorités policières membres d’Interpol ont-elles été saisies pour une coopération internationale. C’est ce qui a permis de mettre la main sur les 24 véhicules volés dans les pays cités plus haut. Dans une reconnaissance des numéros des châssis. «Il existe des réseaux criminels de braqueurs de véhicules très actifs dans la sous-région. Ces grands bandits, dans une technique de terroristes chevronnés, braquent les grosses cylindrées qu’ils revendent pour financer leurs activités. C’est pourquoi je salue la coopération au cours de la mission de 10 jours que nous avons effectuée dans la sous-région, baptisée Opération Caïman et initiée par le directeur général de la police nationale», a relevé le commissaire Angui Eboi Alain. Il a exhorté les policiers, les gendarmes, les douaniers, les agents des Eaux et Forêts, et les tribunaux à informer aussitôt les services d’Interpol Côte d’Ivoire lorsqu’ils sont saisis d’une affaire transnationale afin de mettre le grappin sur les malfaiteurs et leur butin le plus rapidement possible. Il faut ajouter que deux auteurs- de nationalité malienne- des braquages des véhicules retrouvés ont été épinglés le mardi 28 février dernier à Abidjan dans une souricière tendue par les fins limiers d’Interpol Côte d’Ivoire.

D. K.

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