Xinhua
Les autorités ivoiriennes ont annoncé récemment la création d’un corps de réservistes pour absorber des centaines d’ex-combattants rebelles pro-Ouattara et les volontaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire démobilisés.
« Ce passage à la réserve va leur permettre un, de se former, deux d’avoir les concepts et les comportements disciplinaires et républicains, trois d’apprendre des métiers… », a déclaré Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la défense.
Cependant le flou autour de la nature de cette réserve de combattants et le statut des hommes qui vont la composer inquiète de nombreux ivoiriens selon le correspondant de la WADR en Côte d’Ivoire.
Ces éléments ne seront ni des militaires ni des civils à en croire le gouvernement ivoirien.
« Ils ont le statut de la réserve, c’est à dire quoi, ils seront placés sous commandement militaires sans êtres militaires ».
Des ex-combattants ni civils ni militaires dirigés par des militaires, voici un difficile « casse-tête » certes difficile à comprendre pour les populations ivoiriennes, mais dans lequel le régime Ouattara place tous ses espoirs pour caser des éléments qui se considèrent comme les oubliés de la victoire du 11 Avril 2011 sur le camp de l’ex-président Laurent Gbagbo, a fait remarquer le correspondant de la WADR.
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