DECLARATION DE L’UNG RELATIVE A L’ATTAQUE DU MEETING DU FPI
Dans la journée du samedi 21 janvier 2012, le FPI avec le soutien du CNRD a décidé d’organiser à la Place Ficgayo de Yopougon, sa rentrée politique. Le président du Comité d’organisation de cette rencontre, le Ministre Michel Amani N’Guessan a, à cet effet, mené toutes les démarches auprès des autorités compétentes, afin d’avoir les autorisations nécessaires, comme cela se fait dans un Etat de droit. Le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et l’ONUCI ont donné toutes les assurances pour la sécurisation de cette manifestation.
Alors que la rentrée politique se déroulait à la place Ficgayo, des groupes de personnes favorables au régime en place, munis d’armes blanches et de gaz lacrymogènes ont empêché avec une rare violence cette manifestation démocratique.
Notons que l’attaque de cette rencontre s’est déroulée avec une passivité inquiétante des Forces de sécurité de Côte d’Ivoire et celles de l’ONUCI.
Le bilan de cette brutalité est lourd. Les chiffres officiels de la Croix Rouge donnent plus de 45 blessés graves. 3 cas de décès nous a été signifié par la suite.
Au niveau matériel, des bâches brûlées, le matériel de sonorisation, des milliers de chaises, les affiches et banderoles de la cérémonie ont été détruits ou volés.
L’UNG condamne avec la dernière énergie ce comportement digne d’un régime dictatorial. Attitude qui montre le vrai visage du pouvoir Ouattara abonné à la violence depuis le décembre 1999.
L’UNG constate que le pouvoir en place continue de piétiner la loi fondamentale du pays. La loi N°2000-513 du 1er Août 2000 Portant Constitution de la Côte d’Ivoire mentionne en son Article 11 que : « Les libertés de réunion et de manifestation sont garanties par la loi ». Tout ceci démontre le manque de sincérité des autorités compétentes surtout qu’elles avaient données leur feu vert pour organiser cette cérémonie.
L’UNG rappelle qu’en 10 ans d’exercice de pouvoir, Laurent Gbagbo a favorisé la liberté d’expression de l’opposition.
Ce énième acte de répressions intervient alors que la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton en visite de 48 heures en Côte d’Ivoire, avait invité ce pouvoir à un dialogue franc et sincère avec la bonne opposition.
M.Alassane Ouattara avait donné toute l’assurance que la liberté d’expression et de manifester étaient une réalité en Côte d’Ivoire.
Nous nous rendons compte que c’est encore des déclarations d’éclats et de caméra.
Face à cette dictature, l’UNG invite encore tous les partis de l’opposition (CNRD ou non CNRD) à l’union sacrée pour faire face à cette dictature rampante du régime d’Alassane Ouattara.
L’UNG apporte soutien total au FPI et l’assure de son appui pour organiser d’autres meetings. Car, le régime de Ouattara veut instaurer un climat de terreur afin d’instaurer une vision unique dans le pays.
L’UNG appelle l’ensemble des Ivoiriens à résister face à la peur que ce régime et à lutter pour la démocratie.
L’UNG exprime sa compassion à toutes les victimes de cette barbarie perpétrée contre elles ce samedi 21 janvier.
Nous prenons à témoin la communauté nationale et internationale des nombreuses violations des Droits de l’Homme instaurées comme mode de gouvernance du pouvoir Ouattara.
L’UNG fortement attachée à la démocratie ne peut guère cautionner ces pratiques qui entachent gravement la cohésion nationale.
Dieu nous bénisse et bénisse la Côte d’Ivoire !
C’est Dieu qui est fort !
Pour Le Président
Le Secrétaire Exécutif du Comité de Crise
Etienne N’GUESSAN
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