UDPCI – 2012 Les voeux de Jean Blé Guirao aux militantes et militants « La lutte continue… »

Photo par BDB

Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire UDPCI
Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire

ADRESSE AUX MILITANTS AUX IVOIRIENS
ORGANISATION—MOBILISATION

S.G.A.III

VOEUX DE NOUVEL 2012
Par JEAN BLÉ GUIRAO DEBADEA
SECRETAIRE GENERAL ADJOINT III CHARGE DE L’ORGANISATION ET DE LA MOBILISATION
PORTE PAROLE ADJOINT DU PARTI
JANVIER 2012

udpci_sga3om@yahoo.fr
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Camarades membres du Bureau Politique et du Comité Central,
Camarades de la Direction du Parti,
Coordonnateurs et Secrétaires Généraux de Section
Présidents de Comités de Base
Membres des Bureaux des Structures Spécialisées
Camarades vaillantes militantes et braves militants de L’UDPCI,
Camarades Militantes et Militants du RHDP
Chers Ivoiriens,

Au moment où 2011 s’achève avec son lot et son cortège de difficultés, de destructions massives, d’assassinats ou de tueries, d’incertitudes voire de problèmes, je voudrais, en ces premiers instants de 2012, sacrifier à la tradition et vous présenter mes vœux les meilleurs pour vous-mêmes, vos proches, vos familles et tous ceux qui vous sont chers.
Mais avant, permettez, camarades, qu’ensemble nous fassions le tour de 2011 en y jetant un regard rétrospectif pour voir, après cette douloureuse année, mais surtout après les deux premières échéances électorales auxquelles notre parti, l’UDPCI, vient de participer de manière formelle depuis sa naissance en février 2001, dans quel état il se trouve, en ce qui concerne son fonctionnement, ses ambitions et les hommes qui l’animent à tous les niveaux.
Ensuite, naturellement, nous jetterons un regard sur notre bien commun, le RHDP, au sortir de la dernière échéance électorale des législatives et avant d’entamer le restant du calendrier électoral conçu par la CEI.
Avant de finir par les problèmes généraux de la Nation, les problèmes qui sont le vécu quotidien que la grande majorité des Ivoiriens espèrent ne plus voir au cours de cette nouvelle année qui s’annonce pleine d’espoir pour nous tous.

I-Au niveau interne de l’UDPCI

Camarades vaillants militants des instances dirigeantes ou de bases de L’Union pour la Démocratie et pour la Paix en Côte d’Ivoire, l’année qui s’achève aura été riche en événements, en émotions pour nous. Elle s’achève pratiquement comme elle avait commencé.
2010 et 2011 auront été des années d’affirmation, de détermination, de combat existentiel, d’engagement pour notre parti. En 2010 en effet, il nous fallait, pour les joutes présidentielles, avoir un candidat. Beaucoup d’analystes avertis de la scène politique Ivoirienne n’aura jamais compris, et nous avec eux, que notre parti, huit(08) ans après le lâche assassinat, en septembre 2002 de son père fondateur, le Général ROBERT GUEI, n’ait pas pu présenter un candidat aux dernières élections Présidentielles comme certains parmi nous à l’époque, obnubilés et attirés par le gain facile, le souhaitaient. Ces derniers, nomades et cancrelards politiques à souhait, ont travaillé à affaiblir notre organisation politique, l’UDPCI et fortement travaillé pour l’adversaire sous la base d’arguments fallacieux de soutien à la République.
La rupture salutaire d’avec ceux, qui hier encore, se faisaient passer pour des militants de notre parti mais qui en réalité naviguaient à contre courant de ses idéaux et de ses objectifs a été des moments importants de combats de survie de notre formation politique lors des mois écoulés. Las de pactiser avec le diable dans le noir, votre sérénité et votre engagement sans faille les ont obligés à sortir du corps de l’UDPCI comme le ténias du corps humain et à se jeter, pieds et mains joints, dans les bras du camp Présidentiel d’alors, le camp du CRND de LAURENT GBAGBO.

L’UDPCI a présenté son candidat, Dr ALBERT TOIKEUSSE MABRI à cette compétition importante où il a occupé un rang plus qu’honorable de 4ème sur 14 candidats en lice.
A ce niveau, notre parti se porte mieux. Notre parti se porte bien même si nous aurions pu faire mieux au vu des efforts consentis, des énormes potentiels humains existants et tous les espoirs suscités au travers des Ivoiriens par notre Projet de Société et le Programme de Gouvernement « Rassembler pour bâtir la Nation» de notre candidat.
Mais le fait d’avoir un candidat à ces élections, le fait de rester dans la ligne et l’esprit RHDP au second tour, le fait de respecter tous les engagements pris par notre Président de Parti à travers sa signature dans le cadre du RHDP, tous ces faits plus que des défis se présentaient à nous comme la volonté inébranlable d’un parti, de ses militants de continuer le combat, de s’affirmer et donc d’exister sur l’échiquier politique où bon nombre de partis politiques, crées ça et là, au lendemain du « printemps » d’avril 90 n’arrivent pas toujours à « décoller » véritablement.

Le rang occupé par le Docteur Albert TOIKEUSSE MABRI à cette élection a vite fait de convaincre les plus sceptiques et les hommes de mauvaise foi que notre parti se porte à merveille et tient désormais toute sa place dans le concert des grands partis politiques de ce pays.

C’est pourquoi, comme la majorité des Ivoiriens, nous n’oublierons pas de sitôt, le combat de résistance auquel notre parti, ses cadres et ses militants ont participé aux côtés des autres camarades du RHDP, combat clairement traduit par l’inacceptable, pénible, humiliant et douloureux blocus du Golf Hôtel pour parachever l’éclatante victoire à la Présidentielle du Candidat du RHDP Docteur ALASSANE OUATTARA.

Camarades, après ce premier et important défi d’avoir un candidat à la présidentielle et d’y faire un résultat somme toute honorable, l’autre défi majeur, le second qui se pointait inexorablement devant notre formation politique était celui des législatives compte tenues des circonstances de la naissance de notre parti, de son parcours mais surtout du départ ou de la trahison de bons nombre de députés qui ont préféré tourné casaque.
Certes, conformément à nos engagements au RHDP et en voulant coûte que coûte respecter la signature de notre Président de Parti, l’UDPCI a tout fait pour qu’on aille à ces législatives en rang serré, en rang RHDP pour montrer aux Ivoiriens et à ceux qui nous observent que notre alliance née le 18 mai 2005 dans la capitale Parisienne, ne saurait être opportuniste, limitée dans le temps avec pour seul et unique objectif le départ de Gbagbo et du FPI du pouvoir mais plutôt un rassemblement d’espoir en des lendemains meilleurs pour tous ceux qui ont souffert ces dix(10) ans de calamité sous Gbagbo et ses pseudos refondateurs.
Hélas, milles fois hélas !!!
La méchanceté, l’égoïsme voire l’égocentrisme de certains qui sous la base de faux calculs qui nous ramènent aux théories funestes « du cavalier et du cheval » ou « du fleuve et de l’affluent » ont souhaité aller à ces législatives en rang dispersé montrant un visage piteux du RHDP.

En attendant la fin des différentes tractations en cours avec les candidats indépendants élus, en attendant que le conseil constitutionnel livre son verdict sur les nombreux cas de fraudes et d’irrégularités constatées ça et là, notre parti s’en est sorti avec sept(07) élus.
Loin de nous faire pleurer ou rougir, ce résultat devra nous faire réfléchir et prendre conscience du chemin parcouru, des nombreuses difficultés qui ont jalonné notre parcours afin de prendre tout notre destin en main sans état d’âme et sans équivoque.
Plus d’une décennie après sa naissance, notre parti, l’UDPCI, devra, de manière inexorable, aller à la rencontre de son destin qui est de diriger ce pays comme le voulait le père fondateur ROBERT GUEI. Des partis nous ont déjà montré cette voie, la seule qui nous reste au risque de disparaitre de l’échiquier politique.
En effet, né en 1988 dans la clandestinité à DABOU et officialisé en avril 1990, le FPI a mis dix(10) ans pour arriver au pouvoir, certes, dans des conditions calamiteuses.
Plus près de nous, le Rassemblement Des Républicains(RDR) né en 1994 a mis dix sept(17) ans pour accéder au pouvoir avec le Docteur ALASSANE OUATTARA en novembre 2010.
Dans les deux cas de figures, il a fallu des hommes, des femmes et des jeunes de conviction qui ont cru en un idéal de combat, soutenus par un projet de société et un programme de gouvernement et qui ont mis en avant les valeurs cardinales qui caractérisent toute société humaine, à savoir, l’humilité, le partage, la fidélité, l’abnégation, l’engagement, la justesse dans le choix des hommes, la loyauté et la constance devant l’adversité, le tout autour d’un leader charismatique.
Né en février 2001, notre parti a, à ce jour un projet de société, un programme de gouvernement, un leader charismatique Docteur ALBERT TOIKEUSSE MABRI. Il n’a donc plus le choix que d’aller vers son destin avec des hommes, des femmes et des jeunes convaincus de cette assertion d’aller chercher le pouvoir dans les urnes et de le gérer, des hommes, des femmes et des jeunes qui ont fait sienne le refrain de l’hymne de notre parti « …la victoire est au bout de l’effort ».
Si l’UDPCI tient la route, des choses et de très nombreuses choses sont cependant à revoir dans le fonctionnement de notre parti, le comportement de bons nombres de ses cadres, l’animation de certaines structures qui ne sont que de nom, pour coller avec notre volonté manifeste d’aller vers le pouvoir d’état en ayant la confiance totale des Ivoiriens qui verront en notre parti et ses militants comme l’unique espoir pour notre pays aux futures échéances électorales dans cinq(05) ans, voire dix(10) ans. Tout étant question d’objectif à définir clairement, de programmation et de méthodologie qui doivent sous tendent des comportements et des visions loin de celles, plutôt opportunistes voire mercantiles observés ces derniers années dans nos rangs.

En notre qualité de Secrétaire Général Adjoint chargé de l’Organisation et de la Mobilisation du Parti, nous sommes entrain de finir un rapport global de l’organisation des structures du parti et de l’état de mobilisation de nos militants à tous les niveaux pour le soumettre au Président du Parti et aux instances pour information.
Nous ne pouvons pas et ne devons pas continuer à faire du surplace et trahir la grande confiance placée en notre parti par de nombreux ivoiriens.
A ce niveau, les congrès ordinaires des structures spécialisées de jeunes et de femmes annoncés par la Direction du Parti et par le Président permettront de redynamiser ces secteurs qui restent et demeurent les poumons essentiels de notre Parti.
Or il est clairement démontré que lorsque les poumons sont touchés ou vont mal c’est tout le système qui est grippé voire gangrené.

En entrant dans 2012, nous devons montrer au monde entier notre grande capacité à avoir un parti politique à base national où tous les ivoiriens se sentiront heureux et épanouis. Un parti politique qui aspire à prendre le pouvoir d’état avec des hommes et des femmes de toutes les régions, de toutes les ethnies sans considération ou prise en compte de la religion du militant.
Un parti politique de solidarité vraie, de rassemblement et de partage, des termes qui loin d’être des théories vagues devraient être une réalité quotidienne.
Un parti politique de combat autour d’un idéal et vers un objectif clair et connu.

Nous devons avoir des hommes, des femmes, des idées pour cela.

C’est pourquoi, le 3ème défi qui s’offrira à nous et sur lequel tout le monde nous attend, sera, camarades militants, le défi du pardon et du rassemblement. C’est en effet, dans notre capacité à nous pardonner mutuellement, à pardonner aux autres qui nous ont fait tant de tort que les ivoiriens nous jugeront. 2012 doit donc être l’année du pardon, du rassemblement dans la vigilance pour éviter les erreurs du passé car unis, nous serons irrésistibles.
Camarades vaillants militants des instances dirigeantes ou de bases de l’Union pour la Démocratie et pour la Paix en Côte d’Ivoire, c’est à cause de vos nombreuses souffrances et du respect que nous vous devons que le pardon s’impose à nous tous dans l’humilité et la vérité.
En entrant dans 2012, nous avons fait le pari avec vous de voir une UDPCI plus forte, plus conquérante, résolument tournée vers son destin et qui tient sa place, toute sa place sur l’échiquier politique avec des militants unis et rassemblés autour d’un idéal commun et de notre leader.
Mobilisation tous azimuts, vigilance accrue, engagement total sans faille et sans retenue, pardon et main tendue doivent être les sillons de notre action militante durant toute l’année 2012.
Mais la politique étant avant tout une école où l’on vient se former pour être demain des citoyens honnêtes dans la société afin de servir au mieux le pays. Nous continuerons donc à extirper de nos rangs, au fur et à mesure que le parti avancera ou grandira, les brebis galeuses qui par des actes ignobles ternissent dangereusement l’image du parti et empêchent de nombreux ivoiriens de venir vers nous et d’y adhérer.
Mais attention, en 2012, nous avons décidé de ne plus accepter l’intolérable comme par le passé car pardonner ne veut pas dire devenir faible.
Au nom de quoi devons accepter que ceux qui bénéficient à longueur de journée de la lutte et des souffrances des autres soient les premiers à nous vilipender sur la base de la mauvaise foi ?

Au nom de quoi devons nous continuer d’accepter que des militants qui travaillent sous la pluie et le soleil, de jour comme de nuit, continuent d’être clochardiser sous le fallacieux prétexte d’être proche de nous ou d’être nos principaux collaborateurs dans le travail quotidien de notre parti commun, l’UDPCI.
Trop, c’est trop.
Si nous devons aller dans les poubelles pour protéger notre dignité et sauver le parti et ses militants, nous le ferons. Nous sommes prêts à nous adapter à tous les schémas de figure quoi qu’il advienne.
En entrant dans 2012, nous avons fait le pari avec vous de ne plus nous taire devant les lâchetés et les méchancetés, advienne que pourra.
En 2011, tous, vous avez été formidables de courage, d’abnégation politique, de volonté et d’engagement. Et cela nous a valu la considération et le respect de l’extérieur avec des résultats probants.
En 2012, nous continuerons sur notre lancée avec notre slogan fétiche, le DOUGLOUDOU qui est devenu au fil du temps tout un concept :
Ne jamais trahir ; ne jamais reculer malgré les obstacles ; toujours avancer en ne perdant jamais de vue les objectifs de départ.

II-Au niveau externe.

Notre RHDP qui avait suscité de réels motifs d’espoir et d’espérance pour la grande majorité des Ivoiriens est, au sortir de ces dernières élections des législatives à la croisée des chemins et les militants dans une période de questionnement avancé et de doute.
La mauvaise approche et maîtrise de ces élections, la tactique approximative dans le choix des candidats RHDP, la gourmandise politique, la méchanceté agissante, gratuite et inutile, l’esprit égoïste voire égocentrique de certains qui oublient qu’accepter de vivre ensemble, c’est accepter de partager dans une considération et un respect mutuel et tout ce qui a suivi sont entrain de convaincre les plus sceptiques que notre rassemblement n’avait pour unique objectif que le départ du pouvoir de LAURENT GBAGBO et du FPI.
Non, ce n’est pas pour ce RHDP que nous nous battons sans discontinu depuis des années et pour lequel de nombreux camarades sont tombés.
Non, ce n’est pas en ce RHDP que mes camarades ODJE JOSEPH TIACORE et KKB avions cru lorsqu’en Avril 2002 nous jetons, contre toute attente par rapport au contexte d’alors, les bases du RJDP la structure de jeunesse du RHDP qui allait naître par la suite. Beaucoup de ceux qui piaillent aujourd’hui ou qui sont les premiers à vouloir « manger » avec les deux pieds et les deux bras les fruits de la lutte de RHDP avaient été les premiers à nous vilipender et à nous traiter de rêveur lorsque le RJDP naissait.
En entrant dans 2012, l’un des défis majeurs de notre rassemblement sera de refaire son unité fortement écorchée, de recoller les morceaux et d’aller dans une communion d’ensemble et de respect mutuel, sans velléité d’annexion ou d’aliénation, vers un véritable et grand parti politique unifié.
Nous le devons aux Ivoiriens qui ont cru en nous mais nous le devons aussi et surtout en mémoire de toutes ces personnes tombées sur le champ de bataille pour la lutte commune du RHDP.

A ce niveau, tous les regards sont tournés vers la conférence des Présidents du RHDP. Les Présidents BEDIE, OUATTARA, MABRI et ANAKY ont un impérieux devoir de booster notre RHDP et de redonner confiance aux nombreux militants qui commencent à désespérer ou ne plus y croire.
Mais en 2012, toute la Côte d’Ivoire rêve d’un pays de sécurité avancée. A ce niveau, les efforts du Président de la République et du Gouvernement pour la naissance de la nouvelle armée fondamentalement républicaine sont à saluer et à encourager, de même que la lutte contre l’impunité.
Nous rêvons à un pays de droit, un pays de démocratie vraie où l’on ne fait nullement la culture et la promotion de l’impunité et de la médiocrité.
C’est le sens véritable de notre combat.
Mais l’espoir en 2012 réside dans l’ouverture annoncée de nos universités en octobre prochain car l’état doit continuer de jouer son rôle régalien de formation et d’éducation des enfants de ce pays.
A ce niveau, le Président de la République a pris d’importantes décisions courageuses que nous comprenons et respectons. Mais si le débat avait été engagé et notre humble avis avait été demandé, nous aurions proposé de dissocier le fonctionnement de l’Université et des résidences Universitaires.
Les plaies de notre système éducatif, en ce qui concerne le supérieur, proviennent en grande partie de la gestion de nos résidences Universitaires où le FPI a fait séjourner de nombreux miliciens et autres au détriment de nos étudiants qui veulent aller à l’école et se former.
La décision a été prise et saluée, reste à veiller que la réouverture soit effective avec des mesures d’accompagnement pour les bacheliers de 2010, 2011 et 2012 pour une maitrise totale et parfaite des effets collatéraux.
Et voici donc 2012, année de l’espoir, de la perfection et de l’engagement total dans la vérité et le pardon, année de la renaissance.
Bonne et Heureuse année 2012 à vous tous, à vos familles et à tous ceux qui vous sont chers. Succès et réussite totale dans toutes vos entreprises. Paix du cœur et de l’esprit, santé de fer pour un engagement total et sans faille pour une UDPCI résolument tournée vers son destin.
Que Dieu Tout Puissant guide vos pas et veille sur vous afin que tous vos désirs, mêmes les plus fous soient exaucés.
Paix sur notre Pays, ses habitants et ses dirigeants.

La lutte continue.

JEAN BLE GUIRAO DEBADEA

Secrétaire Général Adjoint III chargé de l’Organisation et de la Mobilisation
Porte Parole Adjoint de l’UDPCI

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