Le Temps
Le ministre Amani N’Guessan Michel, qui dirige le comité d’organisation du meeting qu’organise le samedi prochain, le Fpi était hier face à la presse, pour donner le sens de ce rassemblement. Mais bien avant, il a mis tout le monde à l’aise sur un sujet brûlant. A savoir l’entrée du Fpi dans le prochain gouvernement, ainsi que sa participation aux élections municipales. Sur cette question, le conférencier s’est voulu très clair. «Le gouvernement Ouattara et les municipales ne sont pas nos priorités du moment. Nous avons nos prisonniers, nos exilés qui ont peur de revenir. Nos militants qui sont inquiétés dans le pays. Il faut les rassurer. Il faut soigner leur peur et faire en sorte que les prisonniers regagnent leurs domiciles et que les exilés reviennent au pays» tranche le ministre Amani. C’est en plus un militant très en verve qui a donné l’assurance, quant à la réussite du meeting chassé de façon brutale» du pouvoir, le conférencier a qualifié ce meeting de «moment de réflexion, pour envisager l’avenir et voir les grandes articulations de l’année 2012». Parce que selon lui, depuis cette date, le Fpi a des problèmes pour organiser ses manifestations publiques. Les derniers rassemblements du Fpi réprimés par l’armée de Ouattara en est l’exemple. A part le tout premier meeting du 4 septembre 2011, au stade Sogefhia de Koumassi, les rassemblements de Koumassi, Bonoua et Port-Bouët, ont été dispersés manu-militari. Ce qui fait dire à Amani Michel que la démocratie a foutu le camp. Avec l’Etat de droit mis à mal en Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011. Ce qui justifie le rassemblement de ce samedi. Il est pour le Fpi, une occasion pour appeler au retour à la vie démocratique et à l’Etat de droit, «tel que Laurent Gbagbo et son parti l’ont pratiqué pendant les 10 ans qu’ils étaient au pouvoir», c’est pourquoi il se dit confiant pour ce samedi. «Le 21 janvier est une date qui ne pose problème à personne. Nous avons mené toutes les démarches qui s’imposent, auprès des autorités du pays, dans l’organisation d’une telle manifestation publique. Nous avons pris contact ave le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et le ministre Koffi Koffi, délégué à lé Défense. Tous ont donné leur accord de principe». Ce qui convainc le ministre à dire que l’Etat s’est engagé à sécuriser le meeting. Pour en arriver à cet accord, il a fallu aux responsables du Fpi de se soumettre aux doléances des autorités. «Ce rassemblement était au préalablement prévu pour le 17 décembre 2011. Mais prétextant du tohu-bohu qui pourrait découler des résultats des chaises législatives de 2011, les autorités ivoiriennes ont conseillé aux responsables du Fpi de reporter leur meeting. Avec proposition de choix d’une autre date, pour une meilleure sécurité des lieux et des militants. Etant entendu que les Forces de l’ordre sont occupés à assurer le bon déroulement des législatives». Le Fpi a donc accepté de reporter leur meeting à la date du 21 janvier 2012, qui a aussi rencontré l’assentiment du maire de Yopougon. Il avait promis 1000 et 20 bâches. Après un soutien financier de 200 000f Cfa au comité d’organisation. Reste à obtenir une autorisation écrite et dûment signée des mains du premier magistrat de Yopougon. «J’ai rendez-vous avec lui ce soir à 18h (hier lundi 16 janvier : ndlr), pour qu’il nous remette le fameux papier». Par ailleurs, Amani N’Guessan a confié avoir informé la Division de l’Onuci qui a promis la sécurisation du meeting
K. Sonia
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