« La CAN une exigence, pas une doléance » martèle le ministre des sports aux joueurs

CAN 2012: « La Coupe est une exigence, et non une doléance », martèle le ministre des Sports aux Eléphants

Abidjan, 11 jan (AIP) – Le ministre ivoirien des Sports et Loisirs, Philippe Légré martèle aux Eléphants (équipe nationale) que remporter la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012 est une « exigence et non une doléance ».

Le ministre a réitéré cette phrase mardi à Abidjan, au cours du dîner gala organisé par l’Union des femmes reporters sportifs d’Afrique (UFRESA), en vue de distinguer les 10 meilleurs athlètes de l’année 2011.

M. Légré estime « impensable, inadmissible et inconcevable » qu’une équipe nationale constellée de stars, comme c’est le cas des Eléphants, ne soit pas à la « marche du podium africain », au soir du 12 février.

Aussi, le premier responsable des sports en Côte d’Ivoire entreprend-il, dès la semaine prochaine à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, où sont en préparation les Eléphants, une mission de mobilisation et de galvanisation psychologiques, en compagnie de trois ministres et d’anciennes gloires dont Laurent Pokou et Abdoulaye Traoré dit Ben Badi. Il s’agira principalement de parler aux pachydermes ivoiriens pour qu’ils « mouillent le maillot » pendant la compétition.

La CAN 2012 se déroule conjointement au Gabon et en Guinée-équatoriale du 21 janvier au 12 février. En l’absence de l’Egypte et du Cameroun, les observateurs avertis du ballon rond s’accordent à dire que « la Côte d’Ivoire part favori ».

(AIP)

hb/cmas


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Côte d’Ivoire : François Zahoui ne fait plus l’unanimité
par Nicholas Mc Anally
Source: afrik.com

L’ambiance au sein de l’équipe nationale ivoirienne n’est pas au beau fixe à quelques encablures du coup d’envoi de la CAN 2012. L’autorité de François Zahoui, le sélectionneur, est remise en question par de nombreux Eléphants.

La Côte d’Ivoire aborde cette CAN 2012 en position de force. Avec les éliminations de l’Egypte, du Cameroun ou du Nigeria, les Eléphants sont les grands favoris de la compétition qui débute dans une dizaine de jours. Problème, la préparation ne s’est pas déroulée dans la sérénité.

En cause, François Zahoui. Car, si Didier Drogba et ses hommes se sont qualifiés haut la main pour la Coupe d’Afrique avec six victoires en autant de rencontres, l’ambiance n’est pas au beau fixe. De nombreux joueurs remettent en cause le technicien de 50 ans et son approche abrasive. Elle peut se mettre diablement efficace quand il s’agit de damer le pion aux grosses écuries européennes qui, à l’instar de Newcastle ou Manchester City, souhaitaient conserver leur Eléphants plus longtemps. Elle l’est moins quand on se rapproche de l’humain et qu’il s’agit de gérer les égos de joueurs entraînés par les plus grands coaches du monde.

Baky Koné et Arouna Koné claquent la porte… en attendant d’autres ?

Résultat, le sélectionneur est régulièrement remis en cause. Quand ce n’est pas la presse qui pointe du doigts ses incohérences, ce sont ses propres joueurs. Ainsi, à en croire Sport Ivoire, Baky Koné et Arouna Koné auraient purement et simplement refusé de porter à nouveau le maillot de la Selefanto. Selon Afrik-Foot, d’autres joueurs, dont certains convoqués pour cette CAN, auraient également songé un temps à mettre leur carrière internationale entre parenthèses, la faute à un trop grand laxisme envers certains cadres de la sélection qui arrivent en retard aux rassemblements sans voir leur place de titulaire remise en cause.

Mais une dernière action du sélectionneur aurait mis le feu aux poudres : la manière un brin abrupte d’annoncer leur non-sélection à Marco Né et Ibrahima Koné. Le premier nommé, élu meilleur milieu de terrain de Russie, avait pourtant impressionné tout le monde lors du camp d’entraînement. Même Didier Zokora, l’exigeant vice-capitaine, était sous le charme d’un joueur d’Igor Lolo annonce comme « une merveille ». Quant au jeune gardien des Olympiques ivoiriens, n’aura-t-il pas aidé judicieux de lui offrir sa chance plutôt qu’à l’expérimenté Gérard Gnanhouan, qui végète à Avranches, au quatrième niveau français ? Hasard ou pas, les deux écartés étaient logés dans la même chambre… Une attitude pas toujours très classe de la part du sélectionneur, plus que jamais remis en question avant une CAN qu’il se doit de gagner.

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