Selon RFI, le Premier ministre israelien et son ministre de la Défense sont particulièrement visés par la CPI. “Israël n’acceptera jamais une quelconque tentative de la CPI de porter atteinte à son droit inhérent à l’auto-défense”, a affirmé Netanyahou sur son compte Twitter (X), cité par RFI. Comme elle l’a fait pour Vladimir Poutine en Ukraine, la CPI peut lancer un mandat d’arrêt contre les responsables israéliens même si Tel Aviv ne reconnaît pas la compétence de la Cour, tout comme la Chine, les Etats-Unis et bien d’autres pays. Seuls 124 pays signataires du Protocole de Rome, reconnaissent la compétence de la juridiction de la CPI.
Selon le site néerlandais NOS, “les tentatives visant à faire changer d’avis le procureur du tribunal par la voie diplomatique n’ont pas abouti. Les mandats d’arrêt seraient liés à la situation humanitaire créée par la guerre à Gaza, en particulier la famine, et au manquement d’Israël à remplir son devoir de protection des civils en temps de guerre.”
Netanyahu et ses ministres de la Justice et des Affaires étrangères auraient décidé en milieu de ce mois d’empêcher l’arrestation de responsables israéliens. Une source aurait indiqué au Times of Israel que les espoirs israeliens reposaient sur l’intervention américaine.
La CPI a une longue tradition de conflits avec les USA sur la compétence de sa juridiction.
#AGD
En #Israel, des médias rapportent qu’Israéliens et Américains travaillent ensemble pour empêcher la #CPI, Cour pénale internationale, d’émettre des mandats d’arrêts internationaux contre Benyamin #Netanyahu et plusieurs hauts responsables israéliens.
Précisions M. Paul… pic.twitter.com/hvQrq0uuUC— RFI (@RFI) April 29, 2024
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