Pas de liberté provisoire pour Affi, Christophe Blé, Michel Gbagbo et Herman Aboa

La justice ivoirienne refuse la liberté provisoire aux détenus pro-Gbagbo

La justice ivoirienne a refusé d’accorder la liberté provisoire à un groupe de détenus pro-Gbagbo, rapportent jeudi les médias ivoiriens.

Les demandes en annulation de procédure et de remise de liberté provisoire déposées par les avocats de ceux-ci devant la chambre d’accusation n’ont pu obtenir une suite favorable de la part des autorités judiciaires.

Les requêtes concernaient le président du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) Pascal Affi N’Guessan, le médecin personnel de M. Gbagbo Christophe Blé, le fils de l’ancien chef de l’Etat, Michel Gbagbo, et un journaliste de la télévision publique proche de Gbagbo, Herman Aboa.

Le porte-parole du collectif des avocats des pro-Gbagbo Albéric Dirabou dit toutefois garder espoir, et affirme que ceux-ci se préparent pour introduire de nouvelles demandes de mise en liberté provisoire devant la chambre judiciaire de la cour suprême.

Les premières requêtes introduites auprès des instances judiciaires avaient cependant abouti la remise en liberté le 10 novembre dernier de 20 détenus pro-Gbagbo.

La Côte d’Ivoire tente de retrouver la normalité après une crise post-électorale aiguë qui a secoué le pays cinq mois durant, faisant au moins 3 000 morts et un million de déplacés.

Les nouvelles autorités ivoiriennes avaient fait la promesse de faire en sorte que toutes les personnes reconnues coupables de crimes durant la période post-électorale répondent de leur acte devant la justice.

L’ancien président Laurent Gbagbo et plusieurs de ses proches avaient été arrêtés le 11 avril et détenus dans diverses régions du pays.

L’ex-chef de l’Etat a été par la suite transféré le 29 novembre à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye.

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